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Des experts marocains et étrangers ont entamé lundi à Agadir les travaux d'un congrès international sur les multiples vertus du cactus et les meilleurs moyens de valoriser sa culture et promouvoir des activités génératrices de revenu au profit de la population rurale.
Organisé sous l'égide du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime en collaboration avec le réseau international de la FAO-ICARDA-CACTUSNET, ce 7ème congrès international réunit plus de 300 experts de haut niveau venus d'une trentaine de pays dont l'Argentine, le Mexique, le Chili, le Brésil, l'Afrique du Sud, la Tunisie, l'Italie, et l'Espagne.
L'intérêt grandissant pour le cactus (figuier de barbarie) à travers le monde a été couronné par la création durant les années 90 de ce réseau international, dont le Maroc est membre actif.
Selon le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, le Maroc a toujours été conscient des avantages du cactus en mettant en œuvre des plans pour développer cette culture notamment dans les zones arides et semi-arides.
Dans une intervention lue en son nom à cette occasion, le ministre a ajouté que cet intérêt s'est développé davantage grâce à la dynamique initiée par le Plan Maroc Vert qui tend à développer toute la chaîne de production végétale et animale des différentes régions du Royaume.
La superficie totale du cactus au Maroc a doublé durant les deux dernières décennies, passant de 45.000 ha début des années 90 à 110.000 ha aujourd'hui. Près de 85 % de la superficie est plantée par les agriculteurs des zones rurales et 15 % par le ministère et le Haut commissariat des eaux et forêts.
La culture du cactus est présente sur l'ensemble du territoire national mais avec des densités qui varient d'une région à l'autre: les plus fortes concentrations sont constatées au centre du pays avec 45.000 ha (52 %) et les zones sud avec 33.500 ha (39 %).
Pour M. Akhannouch, la nouvelle stratégie du développement de l'agriculture adoptée par le Maroc représente une opportunité pour les différentes filières liées au cactus, sachant que le Plan Maroc vert tend à accroître la production, assurer un meilleur accès aux marchés et mettre en place un cadre adéquat pour les professionnels du secteur afin de faire de la culture du cactus un levier de développement local.
A Agadir, les chercheurs, producteurs, opérateurs et utilisateurs du cactus auront l'occasion de discuter des nouveautés en matière de recherche scientifique et de développement des filières de la production et de la commercialisation.
Pour nombre de pays producteurs comme le Maroc, le défi est d'appuyer le développement d'une véritable industrie cosmétique et pharmaceutique liée au cactus et de promouvoir la recherche scientifique dans ce domaine.
Les chercheurs de nombre d'universités et d'instituts nationaux auront l'occasion de présenter le fruit de leurs études et recherches sur les différentes facettes de cette culture, tant écologique, socio-économique, alimentaire, cosmétique ou encore thérapeutique.
Parallèlement aux sessions de conférences, le programme de ce congrès, organisé en partenariat également avec l'Association marocaine de développement de cactus, comporte des visites sur le terrain pour montrer quelques expériences dans le développement de cactus. Ces visites sont initiées avec l'appui de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud du Royaume.
Organisé sous l'égide du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime en collaboration avec le réseau international de la FAO-ICARDA-CACTUSNET, ce 7ème congrès international réunit plus de 300 experts de haut niveau venus d'une trentaine de pays dont l'Argentine, le Mexique, le Chili, le Brésil, l'Afrique du Sud, la Tunisie, l'Italie, et l'Espagne.
L'intérêt grandissant pour le cactus (figuier de barbarie) à travers le monde a été couronné par la création durant les années 90 de ce réseau international, dont le Maroc est membre actif.
Selon le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, le Maroc a toujours été conscient des avantages du cactus en mettant en œuvre des plans pour développer cette culture notamment dans les zones arides et semi-arides.
Dans une intervention lue en son nom à cette occasion, le ministre a ajouté que cet intérêt s'est développé davantage grâce à la dynamique initiée par le Plan Maroc Vert qui tend à développer toute la chaîne de production végétale et animale des différentes régions du Royaume.
La superficie totale du cactus au Maroc a doublé durant les deux dernières décennies, passant de 45.000 ha début des années 90 à 110.000 ha aujourd'hui. Près de 85 % de la superficie est plantée par les agriculteurs des zones rurales et 15 % par le ministère et le Haut commissariat des eaux et forêts.
La culture du cactus est présente sur l'ensemble du territoire national mais avec des densités qui varient d'une région à l'autre: les plus fortes concentrations sont constatées au centre du pays avec 45.000 ha (52 %) et les zones sud avec 33.500 ha (39 %).
Pour M. Akhannouch, la nouvelle stratégie du développement de l'agriculture adoptée par le Maroc représente une opportunité pour les différentes filières liées au cactus, sachant que le Plan Maroc vert tend à accroître la production, assurer un meilleur accès aux marchés et mettre en place un cadre adéquat pour les professionnels du secteur afin de faire de la culture du cactus un levier de développement local.
A Agadir, les chercheurs, producteurs, opérateurs et utilisateurs du cactus auront l'occasion de discuter des nouveautés en matière de recherche scientifique et de développement des filières de la production et de la commercialisation.
Pour nombre de pays producteurs comme le Maroc, le défi est d'appuyer le développement d'une véritable industrie cosmétique et pharmaceutique liée au cactus et de promouvoir la recherche scientifique dans ce domaine.
Les chercheurs de nombre d'universités et d'instituts nationaux auront l'occasion de présenter le fruit de leurs études et recherches sur les différentes facettes de cette culture, tant écologique, socio-économique, alimentaire, cosmétique ou encore thérapeutique.
Parallèlement aux sessions de conférences, le programme de ce congrès, organisé en partenariat également avec l'Association marocaine de développement de cactus, comporte des visites sur le terrain pour montrer quelques expériences dans le développement de cactus. Ces visites sont initiées avec l'appui de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud du Royaume.
