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Selon un communiqué de presse publié à l'occasion le 14 juin dernier, la Fédération ne cache pas son inquiétude face à la situation qui ne prête guère à la confiance. Elle estime que les élèves des classes préparatoires et leurs familles sont au bord de la déprime, notamment en cette période de concours d'accès aux Grandes écoles d'ingénieurs marocaines et françaises et qui est jugée par la Fédération de critique.
En effet, les professeurs agrégés ont décidé lors d'une assemblée générale tenue le 17 juin dernier la poursuite de leur mouvement de protestation jusqu'au 1er juillet, date de la prochaine assemblée générale lors de laquelle il sera question de débattre de la réponse du ministère de l'Education nationale à leurs revendications relatives à la mise en place d'un statut particulier comme c'est le cas dans les systèmes éducatifs français et tunisien et l'instauration d'indemnités particulières. Deux points qui risquent de ne pas trouver une issue proche vu la complexité du problème.
A ce sujet, le département de Mohamed El Ouafa a indiqué qu'il n'y aurait de changement de statut que dans le cadre d'une refonte globale du statut des fonctionnaires du département de l'Education nationale.Concernant le second point, les responsables de ce département ont avoué qu’ils ne pourront rien faire pour l’instant puisque cette demande se heurte au veto du ministère de l’Economie et des Finances.
Des propos qui ne semblent pas arranger une situation tendue et qui s’est compliquée davantage au regard des dernières déclarations de Mohamed El Oufa devant la Chambre des représentants indiquant que les professeurs agrégés réclament uniquement 8 heures de cours par semaine au lieu des 14 en vigueur aujourd’hui.
Pour remédier à cette situation, la Fédération a demandé aux professeurs protestataires de suspendre leur mouvement de lutte et de privilégier l’intérêt des élèves qui sont en pleine préparation des concours d’accès aux Grandes écoles tout en précisant qu’elle soutient les revendications légitimes de ces professeurs. Le communiqué appelle également le ministère de l’Education nationale à accélérer le processus de dialogue avec les enseignants.