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Deux professeurs devaient être présents, soit le Dr Patrice Mangin, directeur du Centre universitaire romand de Médecine légale et le Dr François Bochud, directeur de l’Institut de radiophysique appliquée.
Les deux médecins «devaient répondre aux questions en lien avec le rapport d’expertise remis mardi aux représentants de Mme Souha Arafat et de l’Autorité nationale palestinienne», indique le communiqué de Lausanne. La conférence de presse était prévue à 12h45 GMT.
C’est la première fois que ces médecins devaient prendre la parole, depuis la diffusion mercredi par la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera d’une copie de leur rapport sur les causes de la mort de Yasser Arafat.
Les scientifiques suisses ont en effet procédé à l’analyse des échantillons prélevés sur la dépouille de Yasser Arafat. Selon Al-Jazeera, leurs conclusions confortent l’hypothèse d’un empoisonnement au polonium.
Yasser Arafat, le leader palestinien historique, est mort le 11 novembre 2004 dans un hôpital militaire français.
Nombre de Palestiniens soupçonnent Israël, qui a toujours nié, de l’avoir empoisonné. «Les résultats soutiennent modérément l’hypothèse que la mort a été la conséquence d’un empoisonnement au polonium-210», concluent les 10 médecins et praticiens, pour la plupart de l’Institut de radio physique de Lausanne. Yasser Arafat est mort empoisonné au polonium en 2004, a déclaré mercredi sa veuve Souha sur la foi de premières expertises, neuf ans après le décès près de Paris de l’ancien président de l’Autorité palestinienne.
«Il s’agit d’un vrai crime, d’un assassinat politique», a dit Souha Arafat à Reuters à Paris après avoir reçu un rapport de l’Institut de radiophysique de Lausanne sur les analyses effectuées sur la dépouille de l’ancien leader palestinien.
Ce rapport «confirme tous nos doutes», a-t-elle ajouté après avoir rencontré des experts suisses, l’une des trois équipes de légistes chargés d’effectuer des examens. «Il est scientifiquement prouvé qu’il n’est pas mort de mort naturelle et nous avons la preuve scientifique que cet homme a été tué.»