-
La ville de Salé vibre au rythme du 16ème Festival international des enfants de la paix
-
Débat à Settat sur l’art de l’Aïta entre tradition et innovation
-
Le Moussem d’Assilah explore la relation entre l’art contemporain et le discours de crise
-
Le Moussem culturel d'Assilah célèbre le talent et la créativité des enfants
Ce n’est un secret pour personne. Cheb Khaled sortira un featuring avec l’incontournable figure du R’n’b et de la Soul, l’Américain Stevie Wonder. C’est ce qu’a annoncé le roi du raï, dimanche dernier à Rabat, lors d’une conférence de presse tenue en marge de sa participation au 8ème Festival Mawazine, rythmes du monde. Mais, il a préféré ne dévoiler aucun détail sur ce projet. Donc, après une première conférence de presse annulée, la deuxième a été la bonne puisque Khaled était à la Villa des Arts où il devait répondre aux nombreuses questions des journalistes.
Les questions se succédaient et le roi du raï a été disponible répondant à chacune par son sourire qui ne le quitte jamais. D’ailleurs parlant de ce sourire, Khaled a rétorqué : « On croirait que je suis stupide, je préfère passer pour quelqu’un qui ne connaît rien plutôt que quelqu’un qui se connaît en tout ».
Un autre sujet a été soulevé, il est vrai que Cheb Khaled n’est pas politicien mais il a tenu à s’adresser aux politiques : « Arrêtez ou expliquez », tels étaient les propos tenus par la star rappelant qu’il n’a jamais eu besoin de visa pour rentrer au Maroc, lui détenteur d’un passeport algérien, parce que le Maroc c’est chez lui. Il n’a pas hésité à rappeler qu’il n’y a aucun problème entre les deux peuples.
Il a été question également de ses projets. Cheb Khaled reste ouvert à toutes les influences, son rêve de toujours serait de chanter avec Warda Al Jazaïria, mais pour l’instant il est en phase de préparer un projet en commun avec la star iraquienne, Kazem Saher. Le roi du duo a également promis une collaboration avec un chanteur du Golfe. Il a aussi exprimé son souhait de collaborer avec Younès Migri.
Khaled producteur ? Il a répondu par la négative, le marché du disque et la crise financière ne le permettent pas ; par contre il se dit prêt à aider tous les jeunes talents dont regorge le Maghreb.