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A l’entame de cette conférence, Mohamed Talal, directeur de l’Institut hôte, a présenté le livre blanc qui a résulté du débat, ainsi que son auteur à qui il a donné la parole.
Jamal Eddine Naji a ainsi commencé son exposé par un historique de l’évolution du secteur de la presse au Maroc depuis le Protectorat jusqu'à nos jours. Il a ensuite rappelé la lutte menée par les Marocains, avec à leur tête les militants des droits de l’Homme, pour arracher nombre d’acquis que les générations actuelles ignorent.
Par ailleurs, il a indiqué que les droits de l’Homme sont la plateforme incontournable de toute réflexion touchant aux médias, expliquant les raisons de ce choix. Entre autres, il a avancé la volonté de dialoguer avec le maximum de monde, surtout les organisations de la société civile. «Quand nous parlons de médias, nous abordons notamment le pluralisme, choix stratégique adopté depuis l’Indépendance, la liberté d’expression, la régulation, l’autorégulation et tout cela s’attache au référentiel des droits de l’Homme».
D’autre part, il a déterminé l’objectif général de ce travail qui est de normaliser la place et le rôle des médias au sein de la société marocaine au profit d’un exercice démocratique de la liberté d’expression et de la crédibilité des médias nationaux en tant qu’animateurs légitimes et modernes de la vie démocratique. Il a ensuite évoqué les différents axes sur lesquels a porté le débat. Interrogé par les étudiants sur les raisons de l’adoption du huis clos lors des auditions, M. Naji a répondu que pour que le dialogue soit profond, l’échange ne doit pas être parasité par d’autres. «D’un autre côté, nous faisions un diagnostic qui supposait l’accès à des informations précises, parfois même confidentielles. Certaines parties n’auraient pas révélé ces données, ni dévoilé des secrets si elles savaient qu’elles pourraient être rendues publiques».
Les résultats des séances du dialogue national "médias et société" sont contenus dans les 150 recommandations et un livre blanc.
A rappeler que ce travail a été entamé le 28 janvier 2010 à l’initiative des groupes parlementaires. L’Instance du dialogue national médias et société, rappelle-t-on, était composée des présidents des groupes des deux Chambres du Parlement ainsi que de représentants du ministère de la Communication, du Syndicat national de la presse marocaine et de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux.