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Lors de cet événement scientifique, nombre de sessions thématiques animées par des spécialistes marocains et étrangers venant entre autres de France, du Canada, des Etats-Unis, d’Arabie Saoudite, du Pakistan et d’Iran, sont prévues. L’objectif est de permettre aux chercheurs en cancérologie d’échanger sur les dernières avancées dans le domaine. Des échanges qui restent à la base de toute mise en place de nouveaux programmes de recherches, ainsi que de toute opportunité de collaboration à l’échelle nationale et internationale.
S’inscrivant dans cette optique, un intérêt particulier est accordé à la recherche clinique dont la contribution est indispensable à la découverte de nouveaux traitements et stratégies qui pourront bénéficier à un grand nombre de personnes touchées par le cancer. Le bilan rétrospectif et prospectif de cette discipline est à l’ordre du jour notamment avec les interventions du spécialiste suisse de cette question, docteur Andreas Chlistalla, sous le thème «Histoire de la recherche clinique en cancérologie», et du spécialiste français, professeur Martin Shlumberger de l’Institut Gustave Roussy-villejuif-France, sous le thème «La recherche en cancérologie : du laboratoire au patient».
«Dans ce cadre, l’exemple du parcours de développement d’un traitement contre le cancer du sein, suite à la découverte faite en 1987 de la protéine issue du gène HER2 présente en quantité anormale dans les cancers du sein a été cité, et avait permis d’améliorer considérablement la survie des patientes atteintes de cancers”, nous explique Dr Andreas Chlistalla”. “Ceci a ouvert la voie à de nouvelles approches dans la recherche en cancérologie ayant abouti à l’introduction de plusieurs thérapies ciblées», déclare le Pr Youssef Bakri, membre du comité organisateur de la 3e Conférence annuelle de la MEACR, enseignant-chercheur à la Faculté des sciences de Rabat et président de l’AMaRC.
Pour la recherche clinique au Maroc, des rencontres scientifiques de l’envergure de la 3e Conférence annuelle de la MEACR permettent ainsi à cette discipline de réaliser un saut qualitatif important en termes de gestion de recherches dans ce domaine, conformément aux bonnes pratiques cliniques et à la réglementation en vigueur dans notre pays. Ceci est d’autant plus vrai que la recherche clinique constitue un outil de base pour la promotion de l’innovation médicale et l’amélioration de la prise en charge thérapeutique notamment des patients atteints de maladies graves et chroniques comme les cancers.