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Il a saisi cette occasion pour demander aux membres des deux groupes de déployer plus d’efforts pour que le parti reprenne l’initiative politique et de communiquer davantage avec les masses populaires, particulièrement dans les circonscriptions électorales afin qu’elles soient informées sur les efforts consentis par les deux groupes.
Driss Lachgar a également tenu à informer les parlementaires des activités politiques entreprises par la direction du parti, à l’occasion de la rentrée sociale et politique, et organisationnelles relatives aux congrès de la Jeunesse Ittihadia et des femmes ittihadies ainsi que des préparatifs en cours pour faire réussir la journée de protestation à laquelle a appelé l’USFP prévue pour le 5 octobre au complexe Moulay Abdellah à Rabat.
Pour sa part, Ahmed Zaidi qui a présenté le bilan du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, a tenu à préciser que le souci principal des membres de son groupe était, à travers leurs questions orales, de transmettre au gouvernement les préoccupations des citoyens et de lui exposer les problèmes qui suscitent l’intérêt de l’opinion publique.S’agissant des activités de contrôle, Ahmed Zaidi a fait savoir qu’elles ont porté essentiellement sur des questions centrales, notamment l’intégrité territoriale du Royaume, la politique étrangère, la situation sécuritaire dans la région et ses répercussions sur le Maroc, la crise économique et l’incapacité du gouvernement à y faire face, les droits de l’Homme, les problèmes de l’enseignement, de la justice, du foncier, ainsi que les décisions impopulaires du gouvernement portant atteinte au pouvoir d’achat des Marocains. Dans ce cadre, il a souligné que le Groupe socialiste a présenté, lors de la session d’avril et entre les deux sessions, neuf demandes pour auditionner le gouvernement, portant ainsi le nombre de demandes à 42, depuis le début de l’année législative, lui permettant d’occuper la première place.
Par ailleurs, Mohamed Alami, président du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, a souligné dans son intervention que le gouvernement se trouve dans une situation de crise après le retrait du Parti de l’Istiqlal; une situation pressentie au sein du groupe et du parti du fait de la fragilité de la majorité qui risque de ne pas réussir cette expérience, de mettre en œuvre les dispositions de la Constitution, de relever les défis et de répondre aux attentes des citoyens marocains.
Tout en appelant l’ensemble des composantes de son groupe à déployer davantage d’efforts pour réussir dans sa mission, particulièrement en ces moments précis, Mohamed Alami a insisté sur l’importance de la concertation et de la complémentarité de l’action des deux groupes, et ce en parfaite coordination avec la direction du parti.