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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Dans son exposé, le Premier secrétaire, Driss Lachgar, a informé les membres du Bureau politique sur les développements concernant le processus d’intégration commune et les rencontres en continu avec les partis du Mouvement ittihadi. Et ce pour mener à bien cette opération de façon démocratique aux niveaux des provinces et des régions à l’horizon de la tenue prochainement des échéances organisationnelles de ces partis.
M.Lachgar a évoqué les répercussions de la situation politique actuelle, réitérant son appel à ce que le chef du gouvernement assume toute sa responsabilité quant à ce qui se passe dans le paysage politique en termes de régression, de détérioration et de fissuration de la majorité, mettant en garde contre les conséquences négatives sur la gestion des affaires publiques à un moment crucial de l’histoire politique de notre pays.
Le Premier secrétaire a exposé également les missions et les activités qui ont eu lieu dans les régions, provinces et sections conformément à un agenda préétabli.
Dans son exposé, il a rappelé le débat au sein du Groupe socialiste à la première Chambre à propos du problème de la gestion de la séance mensuelle du chef du gouvernement. Laquelle connaît un dysfonctionnement patent qui a porté atteinte aux objectifs de la réforme constitutionnelle, visant à en faire une séance de contrôle des politiques publiques par l’opposition, ainsi qu’une séance de dialogue institutionnelle réelle au sein du Parlement entre l’opposition et la majorité représentée par son chef. Et ce, en vue de permettre à l’opinion publique d’être associée activement au suivi des politiques publiques, au lieu et place du dialogue de sourds adopté par le gouvernement et sa majorité. Le Bureau politique a réitéré son soutien à la position du Groupe socialiste de ne pas adhérer à cette absurdité politique.
Le BP a débattu de ces différents points, en relevant l’attentisme qui caractérise la vie politique du fait de l’échec du PJD à gérer la coalition gouvernementale ; ce qui impacte négativement la situation économique, sociale et politique, ainsi que les relations du Maroc avec son environnement, régional et international. Le Bureau politique a souligné que cet attentisme et sa persistance ont un coût élevé et des répercussions dangereuses et mènent inéluctablement à l’aggravation de la crise, considérant que la seule issue pour sortir de l’impasse est d’ouvrir un dialogue sérieux et global avec toutes les composantes du mouvement national, progressiste et démocratique, les centrales syndicales et les organisations de la société civile qui œuvrent pour une alternative réelle en vue de sauver le pays de la crise, tout en continuant sur la voie de l’adoption d’initiatives pour l’exécution du projet démocratique moderniste dont le pays a grand besoin, ce qui répond aux attentes des citoyens, sachant que ce projet constitue la plateforme authentique pour l’opérationnalisation de la Constitution et son interprétation dans le sens de consolider les principes de la justice, du développement et des droits de l’Homme.
Le Bureau politique a dénoncé l’état des relations entre le ministère de la Justice et les diverses composantes œuvrant dans le secteur, qui se caractérisent notamment par la rupture entre le ministère, et les greffiers, le Club des magistrats et l’Ordre des avocats.
Et dans ce cadre, le Bureau politique a appelé à la nécessité de mettre fin à cette politique de monopolisation et de décision unilatérale prônée par le ministre de la Justice et qui va à l’encontre de la loi et de la méthodologie démocratique, ce qui porte atteinte à l’indépendance et à la modernisation de la justice.
Le Bureau politique a, par ailleurs, dénoncé vigoureusement l’acte terroriste commis par des fanatiques, et dont a été victime Fadoua Rejouani, membre de la Commission administrative du parti, tout en exhortant les autorités sécuritaires à assumer pleinement leurs responsabilités pour lever le voile sur les criminels et leurs commanditaires, et mettant en garde contre les répercussions de tels actes criminels sur le champ politique marocain qui risque de devenir le théâtre de la prolifération de toutes les formes de violence, d’extrémisme et de terrorisme, nourries par les fatwas et les appels au meurtre. Dans le même sens, le Bureau politique a relevé avec préoccupation d’autres cas similaires qui visent la crédibilité et la dignité des femmes du parti qui ont été victimes d’une campagne féroce de dénigrement montée de toutes pièces sur des rumeurs dangereuses et fallacieuses.
Au sujet des questions organisationnelles, les membres du Bureau politique ont exprimé leur satisfaction de la dynamique que connaissent les différents organes régionaux, provinciaux et locaux. Ils ont appelé l’ensemble des militantes et militants à se mobiliser et à établir des liens avec les militantes et militants du Mouvement ittihadi dans le cadre du processus d’intégration commune.