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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Deux points ont été largement traités au cours de cette réunion. Le premier se rapporte au drame survenu dans la province d’Essaouira qui a fait 15 victimes, toutes des femmes. En ces douloureuses circonstances, le Bureau politique a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles des regrettées ainsi qu’à l’ensemble du peuple marocain, de même qu’il a tenu à saluer l’initiative Royale prise en faveur des victimes.
Suite à la gravité de ce qui s’est produit, le Bureau politique a estimé que le gouvernement doit œuvrer à réglementer ce genre d’activités caritatives, et ce à différents niveaux : personnes habilitées, financement, distribution et bénéficiaires. En plus du bon encadrement par les autorités de ce type d’opérations afin qu’elles ne soient pas, d’une part, exposées à l’anarchie et au chaos qui ont débouché sur le drame précité et, d’autre part, une opportunité pour percevoir des subventions de façon occulte, avec des visées imprégnées la plupart du temps par le marchandage et l’obsession électorale, s’éloignant, par là même, de leurs raisons déontologiques et religieuses légitimes qu’avait connues de par le passé notre société.
A ce propos, l’Union socialiste des forces populaires confirme que les alternatives à la pauvreté et à la précarité ne peuvent être la généralisation de l’aumône et de la charité. Les alternatives passent par le développement de l’économie et la répartition équitable des richesses et l’élaboration de politiques sociales basées essentiellement sur la solidarité, la protection sociale, la préservation de la dignité des citoyennes et citoyens. Le Bureau politique a, par ailleurs, évoqué la question féminine notamment le projet relatif à la lutte contre la violence faite aux femmes. Dans ce sens, il a confirmé la teneur de l’Organisation socialiste des femmes ittihadies qui a considéré que ledit projet manque de sérieux au niveau législatif, nécessitant la connaissance préalable des quatre dimensions essentielles de tout projet de loi visant à lutter contre la violence à l’égard des femmes, à savoir la lutte contre la violence de genre, la protection, la répression, ainsi que les moyens à même de prendre en charge les victimes.
Il a également fait savoir que la lutte contre la violence faite aux femmes ne peut être dissociée du contexte général, notamment des questions politiques, économiques, sociales et culturelles posées à notre société , de la conception idéologique de la place de la femme, des lois censées garantir la protection de la femme, de la place qu’elle occupe dans la gestion de la chose publique et des politiques économiques et sociales adoptées touchant en grande partie la femme notamment celle issue des couches pauvres et défavorisées. Et ce, en sus de tout ce qui a trait aux volets éducatif et culturel en relation avec le quotidien des citoyennes et citoyens et qui ont confirmé l’évolution négative des politiques adoptées et leurs impacts sur notre société. De ce fait, le gouvernement et les différents acteurs de la chose publique se doivent d’adopter une vision globale et intégrée en vue de résoudre ces problématiques plutôt que d’en traiter certaines de manière sélective comme si elles ne dépendaient pas de leur contexte social.