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Hamieddine exploite le décès du regretté Ahmed Zaïdi pour justifier son immixtion dans les affaires organisationnelles du parti sous le fallacieux prétexte que son unité compte beaucoup pour lui.
Face à cette bassesse morale, une première du genre dans la vie politique marocaine, nous confirmons ce qui suit :
1-La prétendue crainte de Hamieddine pour le parti de l’USFF est le comble de l’hypocrisie, puisque celui-ci appartient à un parti connu pour son hostilité manifeste aux Ittihadis, et ce depuis l’implication de ses symboles dans l’assassinat du martyr Omar Ben Jelloun.
Hamieddine était connu pour son agressivité à l’égard des courants de gauche depuis qu’il était étudiant. Tout le monde connaît son implication dans des actes de violence contre des étudiants gauchistes au sein de l’Université.
Cet individu a poursuivi son parcours rétrograde et hostile à la démocratie et à la modernité à travers ses positions politiques et ses écrits frisant l’aposthasie.
De là à prétendre qu’il craint pour un parti de gauche, opposant au gouvernement présidé par le PJD, relève du comble de la mascarade.
2-L’exploitation du décès du regretté Ahmed Zaïdi pour s’attaquer au parti est un fait sans précédent dans la vie politique marocaine. Du fait que l’ensemble des partis, amis et adversaires, s’engagent à présenter leurs condoléances et à exprimer leur compassion, tout en devant le respect à la mémoire du disparu. Ce comportement n’a pas été adopté par Hamieddine et avant lui, le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane qui ont exploité ce drame pour se liguer en meute contre l’USFP, faisant ainsi montre d’absence de scrupules éthique et religieux.
3- Ce qui anime ces gens-là, c’est leur incapacité flagrante à développer argument contre argument et leur confrontation politique avec l’opposition ittihadie.
De ce fait, ils dissimulent leur échec cuisant au gouvernement à travers le recours à des moyens rétrogrades en s’immisçant dans les affaires organisationnelles des partis de l’opposition. C’est une nouvelle pratique qu’a adoptée le parti majoritaire au sein du gouvernement, chose que ne sauraient admettre les dispositions de la Constitution, encore moins les lois organiques régissant les affaires publiques.
4- Les Ittihadis n’ont nullement besoin de personnes insignifiantes tels Hamieddine et ses semblables pour recevoir des conseils sur la manière de traiter les divergences organisationnelles.
Au lieu d’adopter une attitude arrogante, cet individu devrait faire preuve de modestie et savoir que les partis disposent de lois et d’organes à même d’aplanir leurs divergences. De même que les lois régissant les partis sont un outil auquel tout le monde peut recourir et le fait d’accuser injustement les Ittihadis et leur congrès est un acte incriminé par la loi.
L’USFP condamne vigoureusement, de ce fait, cette campagne orchestrée contre le parti et qui s’inscrit, d’ailleurs, dans le cadre d’une tentative de détourner l’attention du peuple pour camoufler l’échec du gouvernement et le désengagement du PJD des promesses faites lors de sa campagne électorale et qu’il continue de claironner, en se servant des médias publics et de tribunes privées menées par des mercenaires de la plume connus de tous.