Afin d’attaquer un tel sujet qui n’en est pas moins équivoque, Poitevin a proposé trois axes principaux.
D’abord il a cherché à savoir comment comprendre les images techniques, d’aujourd’hui, d’hier et de demain. En effet, souligne-t-il, « l’image numérique est devenue le support de l’essentiel de nos relations aux images, c’est-à-dire à la réalité ».
Ensuite le chercheur en est venu à traiter de la dimension culturelle et cultuelle des images. Pour ce, il s’est arrêté longuement sur la signification magique de l’image dont l’appréhension du sens nécessite le passage par l’aspect anthropologique.
Enfin, monsieur Poitevin a proposé une méthode accompagnée d’une analyse concrète de certaines images et vidéos faites par des peintres et des photographes célèbres. Nous en citerons : Francis Bacon, Cézanne, Joseph Kosuth, etc.
Par Allioui Najib
Bouillon de culture
Le vernissage d'une exposition collective à l'honneur de l'artiste peintre Abdellah Hariri, l'un des doyens des arts plastiques au Maroc, a eu lieu, vendredi soir au complexe culturel Sidi Belyout, avec la participation de 26 artistes.
Dans une allocution inaugurale, l'artiste peintre Omar Kanouni a mis en avant la contribution de Abdellah Hariri dans le renouvellement de la dynamique des arts plastiques au Maroc, notant que l'exposition collective RegArts expose les expériences de 26 artistes.
L'exposition RegArts dévoile les oeuvres d'artistes de différentes générations qui partagent l'amour inconditionnel pour l'art. En dépit de la différence des écoles artistiques et la diversification des thématiques traitées, la femme est fortement présente dans les toiles exposées.
Dans une déclaration à M24, la chaine d'information en continu de la MAP, l'artiste Sarah Kabbaj a souligné que ses toiles reflètent son esprit et sa conception de la vie avec des couleurs rayonnantes qui évoquent le bonheur et la joie, notant que ces tableaux dévoilent son regard vis-à-vis de la femme.
Pour sa part, l'artiste Jamila Lamrani a indiqué, dans une déclaration similaire, que le choix de rendre hommage à l'artiste Abdellah Hariri pour l'inauguration de cette exposition collective a été l'occasion d'amorcer une nouvelle étape de création après la perturbation qu'a connue la scène artistique des suites de la pandémie de coronavirus.
Il s'agit de nouvelles perspectives qui s'ouvrent après cette étape très difficile qui a impacté le monde de l'art et toutes les manifestations de la vie à travers le monde, a-t-elle ajouté.
Né en 1949 à Darb Sultan dans la ville de Casablanca, Abdellah Hariri fait partie des doyens des arts plastiques au Maroc. Il a suivi des cours à l'Ecole des Beaux-arts de Casablanca de 1966 à 1969 avant de s’inscrire en 1973 à l’Institut européen d’architecture et de design à Rome. La première exposition personnelle de Hariri, Peintre et graphiste, a lieu en 1973 à Casablanca.