Autres articles
-
Où se cache la vie extraterrestre ?
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds
-
En Espagne, un village veut sauver ses oliviers face à l'essor du photovoltaïque
-
Le recyclage du plastique stagne à moins de 10% des volumes produits dans le monde
-
L'Afrique du Sud appelée à agir vite contre la crise du féminicide
Les recherches sur le stress montrent que les relations conflictuelles ont un effet néfaste sur notre santé. Un article publié en début d’année montre que les femmes malheureuses en ménage étaient davantage sujettes aux risques de dépression et aux maladies cardiaques. Les recherches portant sur des solutions concrètes pour ne pas somatiser pendant les moments difficiles sont toutefois extrêmement rares. Une expérience menée sur des couples mariés a néanmoins mis récemment en évidence le mécanisme physiologique de la méthode qui consiste à diminuer le stress en utilisant un vocabulaire non conflictuel.
D’après un article publié dans le dernier numéro de la revue Health Psychology, les couples qui utilisent des mots rationnels comme «penser», «comprendre», «parce que», «c’est pourquoi» lorsqu’ils se disputent contrôlent mieux leur taux de cytokines, des substances chimiques inflammatoires qui jouent un rôle majeur dans le stress. Le taux de cytokines augmente fortement lorsque l’on est soumis à un stress prolongé, ce qui réduit nos défenses immunitaires et être à l’origine d’un vieillissement précoce, de diabètes de type 2, d’arthrite et de certains cancers. Les auteurs de l’article soulignent le caractère étonnant de la différence des résultats en fonction du sexe: les hommes dont la femme utilise un langage pondéré sont moins stressés alors que le choix des mots utilisés par les hommes n’a pratiquement aucun effet sur le taux de cytokines de leur épouse.
Les chercheurs ont mesuré le taux de cytokines avant et après des entretiens avec 42 couples mariés. Lors du premier entretien, la discussion porte sur un sujet neutre. Lors du second, le chercheur pose quelques questions sur le couple avant de provoquer une discussion sur un point sensible en lançant à brûle pourpoint une phrase du genre : «Vous ne supportez pas que la mère de votre femme soit toujours là» ou «Vous avez l’impression que c’est votre mari qui décide de toutes les dépenses», explique Jennifer Graham, auteur principale de l’article et professeur adjointe de santé biocomportementale à l’université de Pennsylvanie.
Chacun dispose du même temps de parole au cours des 30 minutes de conversation qui sont enregistrées afin de permettre aux chercheurs de compter avec l’aide d’un logiciel le nombre de mots «rationnels» utilisés par chacun. Pendant la première conversation sans enjeu passionnel, l’utilisation d’un vocabulaire non polémique n’a aucun effet sur le taux de cytokines des interlocuteurs. En revanche, les couples qui utilisent le langage le plus rationnel pendant la seconde conversation, plus stressante, ont un taux inférieur.
D’après un article publié dans le dernier numéro de la revue Health Psychology, les couples qui utilisent des mots rationnels comme «penser», «comprendre», «parce que», «c’est pourquoi» lorsqu’ils se disputent contrôlent mieux leur taux de cytokines, des substances chimiques inflammatoires qui jouent un rôle majeur dans le stress. Le taux de cytokines augmente fortement lorsque l’on est soumis à un stress prolongé, ce qui réduit nos défenses immunitaires et être à l’origine d’un vieillissement précoce, de diabètes de type 2, d’arthrite et de certains cancers. Les auteurs de l’article soulignent le caractère étonnant de la différence des résultats en fonction du sexe: les hommes dont la femme utilise un langage pondéré sont moins stressés alors que le choix des mots utilisés par les hommes n’a pratiquement aucun effet sur le taux de cytokines de leur épouse.
Les chercheurs ont mesuré le taux de cytokines avant et après des entretiens avec 42 couples mariés. Lors du premier entretien, la discussion porte sur un sujet neutre. Lors du second, le chercheur pose quelques questions sur le couple avant de provoquer une discussion sur un point sensible en lançant à brûle pourpoint une phrase du genre : «Vous ne supportez pas que la mère de votre femme soit toujours là» ou «Vous avez l’impression que c’est votre mari qui décide de toutes les dépenses», explique Jennifer Graham, auteur principale de l’article et professeur adjointe de santé biocomportementale à l’université de Pennsylvanie.
Chacun dispose du même temps de parole au cours des 30 minutes de conversation qui sont enregistrées afin de permettre aux chercheurs de compter avec l’aide d’un logiciel le nombre de mots «rationnels» utilisés par chacun. Pendant la première conversation sans enjeu passionnel, l’utilisation d’un vocabulaire non polémique n’a aucun effet sur le taux de cytokines des interlocuteurs. En revanche, les couples qui utilisent le langage le plus rationnel pendant la seconde conversation, plus stressante, ont un taux inférieur.