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Le ministre pense, en outre, que ce changement passe par les acteurs non-étatiques qui doivent s’organiser dans des coalitions à même de peser dans le débat international sur le climat. «Les ONG jouissent d’une certain marge de manœuvre et de liberté de mouvement et devraient exploiter ces avantages pour faire plus de mobilisation et de lobbying», a-t-il précisé.
De son côté, Ronan Dantec, président de l’Association Climate Chance, a insisté sur le fait que la communauté internationale vit au rythme d’une course contre la montre. «L’ouragan Irma qui a frappé Cuba, la Floride et les Caraïbes dernièrement vient nous rappeler la triste vérité que si rien n’est fait, il faudra s’attendre au pire», a-t-il affirmé. Pis, il estime qu’il faudra s’attendre à des révoltes des citoyens qui ne peuvent plus rester les bras croisés devant des changements climatiques si intenses et dont les conséquences sont assez graves. Et c’est pourquoi, il juge que le Sommet d’Agadir est une opportunité voire un nouveau départ pour mobiliser et orienter la communauté internationale sur la voie des nouveaux engagements. « Nous ne croyons pas que les jeux sont faits et nous ne sommes pas des fatalistes. Mais, on pense qu’il y a encore de la chance pour changer les choses », a-t-il lancé.
Des propos qui rejoignent ceux de Salaheddine Mezouar, président de la COP22, qui insiste sur l’engagement de tous, acteurs étatiques et non-étatiques. Pour lui, le Sommet d’Agadir est un message fort aux participants à la prochaine COP24 à Bonn.
Aziz Akhennouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, a rappelé les actions et les mesures prises par le Maroc en matière de lutte contre le réchauffement climatique dans le secteur de l’agriculture. Tel le cas de l’initiative «Triple A» (l'Adaptation de l'agriculture africaine (AAA)) qui vise à réduire la vulnérabilité de l’Afrique et de son agriculture aux changements climatiques via la promotion et la mise en place de projets concrets pour améliorer la gestion des sols, la maîtrise de l’eau agricole, la gestion des risques climatiques et les capacités et solutions de financement.
L’Adaptation de l'agriculture africaine a été érigée en l'une des priorités de la présidence marocaine pour la COP22 et a pu bénéficier du soutien de 25 pays africains, de la CCNUCC et de la FAO.
Le ministre a évoqué également l’initiative «Ceinture bleue» qui s’inscrit dans la continuité de l’initiative «Croissance bleue» de la FAO et qui s'articule autour de trois axes prioritaires qui doivent être interconnectés, selon l’INRH, via deux leviers: la recherche et la gouvernance.
Hausse de la température, élévation du niveau des mers, acidification de l’océan... Aujourd’hui, il n'est plus à démontrer que le changement climatique reste le principal facteur expliquant l’amplification de phénomènes extrêmes, auxquels il faut trouver des solutions pour minimiser leur impact sur les zones côtières.