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Selon un communiqué, les participants à cette rencontre se pencheront, deux jours durant, sur sept axes principaux : «théories de la traduction », «traduction et linguistique », «traduction et texte sacré », «traduction et intertextualité », «poétique de la traduction et traduction littéraire », «traduction et philosophie » et «traduction et sciences ». Outre des chercheurs et spécialistes marocains, appartenant aux universités de Meknès, Oujda, Fès, Agadir, Rabat entre autres, ce colloque international verra la participation de professeurs et chercheurs de plusieurs pays notamment l’Algérie, la France, l’Irlande, l’Iran et l’Egypte.
« Si l’altérité se définit, sur le plan philosophique, comme étant la reconnaissance de l’existence de l’autre, elle ne se cristallise qu’à travers une acceptation inconditionnelle de cet autre dans sa particularité essentielle. La traduction, quant à elle, peut être définie comme un lieu de visualisation et de mise en oeuvre de cette différence », peut-on lire dans la plateforme de cette rencontre.
Ainsi, la traduction se veut un dialogue libre et responsable avec l’autre, et ce par le truchement de la langue comme support et passeur de la pensée.
Traduites, les oeuvres d’Averroès et de Maïmonide, à titre d’exemple, ont le bonheur d’être universalisées grâce à la profondeur de leurs leçons altéritaires et à la grandeur de leurs entreprises qui étayent et justifient leurs raisons d’être. Dans cette optique, la traduction participe activement à la réduction des écarts entre cultures et civilisations.