Les jeunes face à la violence et l'extrémisme en débat à Bouznika
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Initiée en partenariat avec l’Université tunisienne Kairouan, cette conférence permettra de jeter la lumière sur le discours religieux et sa portée conceptuelle au-delà de la dimension spirituelle pour englober les questions ayant trait au pouvoir politique et à la société avec ses différentes composantes, indique un communiqué de la faculté.
Cette rencontre sera l’occasion de débattre des différentes questions et problématiques liées à ce sujet, sur la base des approches de recherche disponibles dans les domaines des sciences politiques, de philosophie, d'anthropologie, de sociologie, d'Histoire et de linguistiques, dans la perspective de faire une étude comparative de la relation entre le discours religieux, le pouvoir et la société.
Les travaux de cette rencontre seront notamment axés sur «L'utilisation du discours religieux et ses mécanismes», «Le discours religieux et le mouvement de réforme», «Le discours religieux, les formes de résistance et le conflit avec l’Autre», «Le discours religieux et les questions de l’Etat civil et des libertés individuelles» et «Le discours religieux et la mouvance sociale et politique».
A signaler également qu’un forum national sur «Les jeunes face à la violence, l'extrémisme et la promotion de la paix et la sécurité» s’est tenu samedi et dimanche à Bouznika à l'initiative du ministère de la Jeunesse et des Sports.
S'inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de la Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations unies sous le thème «Les jeunes, la paix et la sécurité», ce forum a fourni l'occasion aux jeunes de débattre, à travers des exposés, des différents défis relevant des problématiques liées à la violence et à l'extrémisme, ainsi que de proposer des solutions à même de contribuer à la lutte contre ces phénomènes et de promouvoir la paix et la sécurité.
Dans ce sillage, le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports a souligné que la finalité primordiale de ce forum scientifique et académique est de mettre le point sur les défis rencontrés par les jeunes, en l'occurrence ceux liés à la violence et l'extrémisme, sachant que le Royaume plaide pour la culture, le dialogue, la tolérance et l'ouverture sur les autres civilisations. Dans le cadre d'une «approche participative», a-t-il expliqué, le ministère a mis en place une «stratégie nationale intégrée pour les jeunes englobant les volets économique et social et renforçant la participation des jeunes à la prise de décisions, le respect des droits de l'Homme et la promotion des valeurs de cohabitation et de tolérance».
S'exprimant lors de la séance d'ouverture de ce forum, le responsable a rappelé, à cet égard, que son département avait organisé, du 20 mai au 30 avril 2016, la manifestation «Rabat, capitale de la jeunesse arabe» sous le thème «Pour une jeunesse créative» et lancé la compagne «Non à la violence, non à l'extrémisme, non au terrorisme».
De son côté, Mme Zoubida Mseffer, coordinatrice du programme «Net-Med jeunesse» pour le Maroc au bureau de l'UNESCO à Rabat, a souligné que la participation à ce forum s'inscrit dans le cadre des actions entreprises par l'UNESCO en faveur des jeunes au Maroc et dans la région MENA.
«Le travail avec les jeunes s'inscrit dans le mandat global de l'UNESCO. L’Organisation, avec l'appui de l'Union européenne (UE), a mis en œuvre au Maroc le projet «Net-Med jeunesse», dont l'objectif est de donner les outils nécessaires à ces jeunes afin d'être des acteurs clés, contribuant pleinement à la promotion des valeurs de paix, de sécurité et de dialogue», a-t-elle mis en avant.