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Cette rencontre, qui a vu la participation de plusieurs chercheurs et spécialistes dans la culture hassanie et les droits de l'Homme, vise à échanger des idées et à enrichir le débat sur les moyens d'intégration de la dimension hassanie dans les programmes scolaires et d'enseignement du patrimoine culturel hassani dans sa diversité, dont la poésie, la musique, le théâtre et les contes populaires.
Le président de la Commission régionale des droits de l'Homme, Ibrahim Laghzal, a indiqué que ce colloque est l'occasion d'ouvrir un débat sur les perspectives d'intégration de la culture hassanie dans le système d’enseignement, notant que la protection et la promotion des droits culturels font partie intégrante des missions du Conseil national des droits de l'Homme et de ses commissions régionales.
M. Laghzal a appelé à la nécessité d’élaborer les textes d’application relatifs à la culture hassanie, 13 ans après l’adoption de la Constitution de 2011 qui considère que cette culture est une composante de l'identité nationale marocaine.
De son côté, le directeur du Centre régional des métiers de l'éducation et de la formation à Guelmim-Oued Noun, Abdeljalil Chaouki, a souligné l'importance de ce colloque qui s'inscrit dans le cadre du renforcement de la dynamique des droits de l'Homme au Maroc, relevant que la Commission régionale des droits de l'Homme œuvre pour la promotion des droits civiques, sociaux et culturels.
Il a ajouté que cette réunion est une occasion d'évaluer le cadre juridique destiné à l’intégration de la dimension hassanie dans les programmes d'éducation et de formation, mettant l’accent sur l’effort juridique et législatif qui a été déployé pour favoriser cette intégration.
Dans ce contexte, M’barek Ahmerouche, chercheur et professeur au Centre régional des métiers de l'éducation et de la formation à Guelmim-Oued Noun, a mis en exergue l’impact positif de l'enseignement de la culture hassanie pour la préservation de ce patrimoine et le renforcement de l'appartenance à la nation, la communication entre les individus et la société et l’ancrage des valeurs de la diversité culturelle.
Il a également évoqué les différents mécanismes d'intégration de la culture hassanie dans les programmes d’enseignement, à travers notamment la vie scolaire, les activités parallèles et les centres d'épanouissement.