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Visiblement comblé, le public a massivement répondu présent aux différents concerts organisés à travers la capitale et animés par une belle brochette d’artistes du monde entier et du Maroc qui ont enflammé quotidiennement des milliers de personnes.
Neuf jours durant, les spectateurs ont été conviés à un voyage musical des plus riches à la découverte d’expressions artistiques du Maroc et du monde entier. Mieux, ils ont pu applaudir des stars venues des quatre coins du monde pour célébrer, comme il se doit, une manifestation unique en son genre et qui fête la création et le partage à travers une programmation à la fois riche, ouverte et exigeante.
Ouverte vendredi 24 mai, cette grande manifestation a enflammé plus de 2.500.000 festivaliers lors de sa clôture, intervenue samedi soir. Un chiffre impressionnant qui témoigne de la notoriété de cet événement et de la fascination qu’il suscite auprès du public.
En effet, comme à son inauguration, les spectacles de clôture ont drainé des milliers de spectateurs qui se sont retrouvés dans sept lieux différents pour applaudir une dernière fois leurs idoles. Ainsi, tôt dans la soirée, le public se retrouvait sur la scène Chellah pour célébrer avec la sublime Patricia Laquidara le patrimoine musical italien, et notamment sicilien. Tandis que, une heure plus tard, la salle La Renaissance était sous le charme des Palestiniens Alaa Azzam et Loubna Salama, du luth et de la musique classique arabe.
Au même moment, le Tunisien Lotfi Bouchnak et Abdelouahab Doukkali faisaient respectivement vibrer un Théâtre Mohammed V archicomble.
Deux heures plus tard, les festivaliers avaient rendez-vous à l’Espace Nahda avec deux stars marocaines, Lella Al Maghribiya et Ahmed Chawki, et l’immense Tamer Hosni, que ses fans égyptiens surnomment le « Prince de la chanson arabe ». Trois artistes qui ont offert une belle prestation au public.
Du côté de la scène Salé, située plus loin de là, trois artistes marocains ont enflammé les festivaliers. Il s’agit de : Tarik Laamirat, Said Mouskir et Hamid Hadri auxquels le public a réservé un bel accueil.
Le clou de la soirée aura été, sans doute, les deux concerts exceptionnels qu’ont livrés, devant des dizaines de milliers de festivaliers, les artistes américain CeeLo Green et anglais Taio Cruz.
Enfin, la soirée a pris fin sur la scène Bouregreg où le Ghanéen Blitz The Ambassador a fait sensation, offrant au public une véritable balade en musique inédite.
Loin des scènes prises d’assaut par des dizaines de milliers de festivaliers, les principales artères de la capitale ont aussi vibré aux rythmes des troupes de théâtre qui ont offert aux habitants de merveilleux spectacles de rue, parades insolites et fanfares impressionnantes. A la joie des tout petits et de leurs parents qui pouvaient ainsi participer à la grande fête en restant près de chez eux. Ils ont ainsi pu apprécier de magnifiques chorégraphies de marionnettes géantes, spectacles de danse et caravanes ancestrales animées par divers groupes venant parfois de très loin.
Tandis que d’autres se retrouvaient à l’ISADAC pour assister à un atelier de percussion animé par le groupe congolais, Les Tambours de Brazza.
Rappelons que la douzième édition du Festival Mawazine-Rythmes du monde était organisée par l’Association Maroc Cultures.