Clôture du troisième Festival national du théâtre universitaire de Tanger

Le Grand prix du Festival national du théâtre universitaire de Tanger (FNTUT), qui s’est achevé mardi soir dans la capitale du Nord, a été attribué à la troupe française « Les Gravitons » pour son excellente interprétation de la pièce “Monsieur de Pourceaugnac” de Molière.
Mise en scène par Emilie Hériteau, la pièce fut à l’origine d’une comédie-ballet, en trois actes en prose et en vers, représentée au château de Chambord le 6 octobre 1669. Son interprétation moderne a séduit le public et visiblement convaincu le jury de cette édition déclinée sous le signe « Ravivons la flamme du théâtre ».
Présidé par le metteur en scène Abdelhak Zerouali, le jury a aussi récompensé Mohamed Salem Bouchaala de la Faculté arabe de médecine-Lybie et Brahim Benzenala de l’Université Cadi Ayyad-Marrakech qui remportent ex aequo le prix de la meilleure interprétation masculine.
Le prix de la meilleure interprétation féminine a quant à lui été attribué à Radia Modgha de l’Université Cadi Ayyad.
Le jury a également été séduit par le travail de Mbarek El Faqir de l’Université Cadi Ayyad et Anouar Hassani de la Faculté de médecine dentaire-Université Hassan II Casablanca qui remportent conjointement le prix de la meilleure mise en scène.
Noureddine El Hachimi de la Faculté arabe de médecine-Lybie s’est pour sa part vu décerner le prix de la meilleure scénographie. Alors que le prix de la meilleure harmonie du groupe est revenu à l’Institut supérieur de journalisme et de communication.
Les prix de mérite ont été attribués à Moussa Al Amir du Soudan, Marouane Mansouri (Algérie) et Amina Feraoun du Maroc.
Promouvoir l’échange interuniversitaire et intrauniversitaire, la création et l’expression en théâtre, créer un forum d’échanges et de formation, encourager l’esprit de créativité et d’initiative, ouvrir le débat sur la place prépondérante de l’art et du théâtre dans l’espace universitaire, tels sont les objectifs de ce jeune Festival organisé par l’Association de l’action universitaire et l’Ecole nationale de commerce et de gestion de Tanger (ENCG-T).
Ce Festival a « pour vocation de s’ériger, au fil des éditions, en un espace d’échanges et de rencontres au cœur de la ville cosmopolite, favorisant ainsi l’ouverture de l’Université sur son environnement régional, national et international. Il est aussi l’occasion d’encourager les jeunes artistes du quatrième art, à mettre en valeur leur talent et leur créativité », précise-t-on à l’ENCG-Tanger.
Pour sa troisième édition, ce rendez-vous du théâtre universitaire proposait une programmation riche et diversifiée comportant notamment des ateliers de formation à l’interprétation et à la synographie et des conférences animées par des professionnels de théâtre au profit des troupes participantes.
Les pièces présentées au cours de cette troisième édition ont eu pour cadre la salle Samuel Beckett de l’ENCGT et le Théâtre municipal Mohammed El Haddad.
Espérons que cette dernière édition a permis, à l’instar de la précédente, d’enrichir le réseau d’échange interculturel cher aux organisateurs et convaincu le public estudiantin que l’on dit de plus en plus attiré par le quatrième art. Ou tout simplement qu’elle aura réussi à raviver la flamme du théâtre chez les jeunes.