Ces deux documentaires sont les derniers d'une série de documentaires au féminin présentés dans le cadre du SIEL 2023, indique un communiqué du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).
La soirée du dimanche a été marquée par la projection de "Si on ne travaille pas, on crève de faim" (24 min, 2018) de Mme Zhour Bouzidi, en présence de sa réalisatrice, précise la même source.
Présenté pour la première fois, ce documentaire se fonde sur 15 années de recherches et d’enquêtes auprès de plus de 500 ouvrières agricoles dans plusieurs régions du Maroc (Gharb, Saïss, Oasis, Tadla, Agadir, etc.), souligne le communiqué.
Il se propose de rendre visible et audible le combat quotidien des travailleuses agricoles, essentielles dans les systèmes agricoles et les chaînes alimentaires de par le monde, souligne-t-on, ajoutant que ces femmes doivent faire face à de nombreuses difficultés, telles que la précarité de leurs conditions de travail, des formes de violence multiformes, la stigmatisation et les inégalités. Pourtant, elles continuent à lutter au quotidien avec force et détermination pour leur survie et celle de leurs familles tout en aspirant à un avenir meilleur.
Pour la deuxième partie de soirée, deux autres documentaires de Rahma Benhamou El Madani "Plus fort que tout le reste ?" et "Je suis chez moi" (15 min, 2005) ont été également projetés dans le cadre de ce cycle de cinéma du CCME.
Ces projections au cinéma Renaissance interviennent après celles de "Mon khmiss El Gara" d’Izza Genini, "Le Pacte de Sel" de Rahma Benhamou El Madani et sa rétrospective, "Le Women Sense Tour-in Muslim Countries", histoires et projets inspirants de femmes du Maroc, de Sarah Zouak, et "Paris-Stalingrad" de Hind Meddeb.