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Outre les projections des films, le Festival a aussi été l’occasion pour les professionnels du 7ème art au Maroc de se pencher sur diverses questions en rapport avec le cinéma.
Organisé par le Centre cinématographique marocain (CCM), le Festival a rendu hommage à Aïcha Mahmah, Mohamed Ben Brahim et Abdellah Lamrani. Trois acteurs de renom dont le Festival entendait saluer leur rôle et leur place dans le cinéma marocain.
18La 14ème édition du Festival national du film s’achève ce soir, samedi 9, neuf jours après son ouverture à Tanger.
Organisé par le Centre cinématographique marocain (CCM), le Festival mettait en compétition 35 productions nationales. Des longs et courts-métrages d’excellente facture que se chargeront de départager ce week-end les jurys de cette édition.
Présidé par le scénariste, réalisateur, producteur et distributeur français Jacques Dorfmann, le jury long métrage dévoilera les lauréats de cette édition parmi 21 films en compétition officielle. Il s’agit des films «Chevaux de Dieu» de Nabil Ayouch, «Chroniques d'une cour de récré» de Brahim Fritah, «Femmes sans identité» de Mohamed Aboudi et "Elle est diabétique III" de Imad et Swel Noury, entre autres.
De son côté, l'universitaire et expert marocain en communication Ahmed Akhchichine et les membres du jury courts métrages trancheront parmi 14 productions tout aussi excellentes. On citera, entre autres, «Al Hadaf» de Mounir Abbar, «Zohar» d'Asmae Mouttaqui, «Fautes volontaires» d'Abdelilah Zirat, «Les couleurs du silence» d'Asmae El Moudir, « Jezebel» d'Amir Rouani, «Valse avec Asmahane» de Samia Charkioui et «Le quai du destin» d'Amina Saadi.
Mais le Festival du film de Tanger ne se résume pas qu’au palmarès. D’autres activités figuraient aussi au programme de cette quatorzième édition.
En effet, outre les projections des films et les échanges des coulisses, le Festival a aussi été l’occasion pour les professionnels du 7ème art au Maroc de se pencher sur diverses questions en rapport avec le cinéma : la vitalité et la capacité de l'industrie cinématographique, les expériences acquises ces dernières années, le niveau de création, de la technique et de la diffusion et les efforts fournis par les jeunes réalisateurs.
Un des grands moments de cette édition aura été aussi la cérémonie d’hommages à Aïcha Mahmah, Mohamed Ben Brahim et Abdellah Lamrani. Trois acteurs de renom dont le Festival entendait saluer le rôle et place qu’ils ont joués dans le cinéma marocain.
Soulignons que cette édition s’est tenue dans un conctexte marqué par la disparition de nombreux acteurs du monde du cinéma national dont Ahmed Tayeb Laalej, Mohamed Mernich (réalisateur), Mohamed Soukri (critique), Aziz Alaoui (acteur) ainsi que d'autres tels Mohamed Majd et Hassan Mediaf qui se sont éteints dernièrement.
On retiendra aussi de cette édition des polémiques autour de certaines productions comme le film documentaire « Tinghir-Jérusalem, les échos du Mellah » du réalisateur franco-marocain Kamal Hachkar. Cette production s’est intéressée à l’histoire des juifs marocains d’un petit village berbère du Sud et leur départ en Israël il y a plus d’un demi-siècle.