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Selon le rapport «Failed States Index» réalisé par le célèbre magazine américain des relations internationales Foreign Policy, en collaboration avec le Fonds pour la paix (FPP), un think tank US, le Maroc a enregistré 6,1 des 10 points possibles (10 étant la pire situation) en termes de pression démographique, 6,2 en matière de mouvement des réfugiés, 6,8 pour les « griefs des groupes cherchant la vengeance », 6,7 en terme de trafic d’êtres humains et 7,2 en termes de disparités économiques.
Conçu en fonction de la fiabilité des institutions étatiques et de la stabilité politique et économique, le classement « Failed States Index» a révélé également que le Royaume a réalisé 5.6 en matière de la pauvreté, 6,6 en termes de la légitimité des institutions, 6,2 pour la détérioration des services publics, 6,4 en matière de violation des droits de l’Homme, 6,6 pour la dégradation de la situation sécuritaire, 6,6 pour la dispersion de l’élite et 5,2 pour l’intervention des acteurs extérieurs.
Pourtant et malgré ses tristes résultats, le Maroc semble être bien loti comparé à ces voisins directs. En effet, l’Algérie a été classée 77ème avec un score de 78,1 points. Elle a été particulièrement épinglée en raison du déclin de son économie, le peu de légitimité de ses institutions étatiques, les atteintes répétées aux droits de l’Homme ainsi que les disparités économiques.
L’Algérie a engrangé 6,5 des 10 points possibles (10 étant la pire situation) en termes de disparités économiques, 5,5 en matière de déclin économique, 8,1 pour les «griefs des groupes cherchant la vengeance» et 5,4 en termes de trafic d’êtres humains.
Elle a aussi réalisé un piètre score de 7,2 points s’agissant de la légitimité des institutions issues du régime en place, 5,9 pour la détérioration des services publics, 7,4 en matière de violation des droits de l’Homme, 7,1 pour la dégradation de la situation sécuritaire et 5,5 pour l’intervention des acteurs extérieurs. En outre, le pays obtient la mauvaise note de 6,1 en matière de pressions démographiques, 6,8 pour la dispersion de l’élite et la fuite des cerveaux et 6,5 pour le mouvement de réfugiés.
De son côté, la Tunisie a été classée à la 94ème. Elle reste le pays le plus stable de la région en dépit des troubles liés au Printemps arabe et dépasse de loin la Mauritanie qui s’est placée à la 38ème position devant la Libye qui s’est hissée à la 50ème place de l’index de 2012 et après l’Egypte qui fait pire, en obtenant la 31ème place.
Ces trois derniers pays sont jugés comme étant des pays en stade «critique». La Libye et l’Egypte, confrontées à une grande instabilité politique, sont dans un état critique de défaillance, le niveau le plus élevé possible.
Le rapport de Foreign Policy pointe du doigt, s’agissant de la Libye, la dégradation de la situation sécuritaire et l’intervention extérieure de l’OTAN et le peu de légitimité institutionnelle et la violation des droits de l’Homme dans le cas de l’Egypte. Dans le monde arabe, le Yémen et l’Irak sont les plus en faillite, occupant respectivement les 8ème et 9ème places.