Dans une allocution d'ouverture, le directeur du festival et président de l'association organisatrice, Abdellatif Drifi, a souligné que cet événement représente une véritable opportunité de célébrer l'art cinématographique, largement populaire à travers le monde. Il a noté que cette popularité a transformé le cinéma en un moyen puissant d'améliorer la communication et la convergence entre différentes cultures.
M. Drifi a mis en avant le rôle distinctif du festival dans la promotion de la culture artistique et cinématographique mondiale, renforçant ainsi la diffusion de cette culture dans la ville d'Oujda. Le festival s'engage également à mettre en lumière des thèmes d'une grande pertinence, notamment le phénomène de l'immigration et des migrants, tout en contribuant à élever le goût artistique et esthétique.
M. Drifi a souligné l'ouverture du festival sur son environnement créatif, intellectuel, médiatique et économique, l'objectif étant de faire d'Oujda la capitale des beaux-arts cinématographiques et un forum consacré à un thème commun rassemblant l'humanité.
La cérémonie a également été marquée par des hommages rendus à des personnalités éminentes du cinéma marocain, dont le réalisateur Hicham Ain El Hayat et les acteurs Rabih Kati et Mohamed Hamimsa.
Cette cérémonie a également connu la projection du court métrage "Le retour du passé" réalisé par Lakhdar El Hamdaoui, alors que le jury du festival a été présenté au public.
Présidé par le réalisateur marocain Mohamed Fakran, le jury est composé du réalisateur et producteur Hicham Haidar, de l'acteur Hicham Ichiker (Belgique), du réalisateur Mahmoud Jemni (Tunisie), de la journaliste Maggie Depster (France), du réalisateur Thomas Grand (Sénégal) et du chercheur et universitaire Hicham Kasout.
Un total de 14 films sont en lice pour remporter les différents prix du festival, représentant, outre le Maroc, la Tunisie, la Libye, l'Egypte, l'Irak, l'Iran, la Belgique et la Russie. Parmi eux, quatre longs-métrages et dix courts-métrages.
Cette édition du festival prévoit, en plus des projections des films en compétition, des ateliers et des séminaires de formation au cinéma et aux médias, animés par des spécialistes du domaine.
Bouillon de culture
Le rideau est tombé, jeudi soir à Abidjan, sur la 26ème édition du Festival culturel et artistique itinérant «Come To My Home» qui célèbre la richesse de la diversité culturelle et encourage le dialogue des cultures.
Cette édition a été organisée par l'Université Mohammed VI Polytechnique (FM6P), la Fondation des cultures du monde (FCM), l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC) de Côte d’Ivoire et l’ambassade du Maroc à Abidjan.
La soirée de clôture a été marquée par l’organisation d’un grand spectacle intitulé «Rhapsodies Africaines». Il a réuni de nombreux artistes, musiciens, chanteurs et danseurs marocains, ivoiriens et sénégalais qui ont égayé le public.
La finalité pour les organisateurs de cette manifestation culturelle, qui a débuté mardi, est de montrer que l’art, la diversité culturelle et les valeurs de tolérance et d’ouverture sont des contributeurs majeurs à la pacification des esprits et des cœurs.
«Come To My Home» est un concept, une philosophie et une initiative artistique et culturelle exceptionnelle, a souligné, à cette occasion, le président de la Fondation des cultures du monde, Driss Alaoui Mdaghri, ancien ministre de la Communication et de la Jeunesse, faisant savoir que la prochaine édition aura lieu aux Etats-Unis.
L’ambassadeur de SM le Roi en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani a mis l’accent, quant à lui, sur l’importance de reconnaître et de célébrer la richesse de la diversité culturelle qui compose notre planète.