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En 1992, un découpage administratif avait fait de Tah une commune rurale. En fait, ce n’était qu’un projet de commune rurale.
Mais la volonté du président de cette commune, fraîchement élu et qui présida la première session de son conseil sous une tente, allait faire de Tah ce qu’elle est aujourd’hui : une petite ville de plus de 3.000 habitants, avec des infrastructures, raccordées au réseau national d’électricité. La commune vient de se doter du premier marché hebdomadaire de la région. Fort d’une grande expérience, M’Barek Laâkik qui est tête de liste USFP pour les législatives du 25 novembre, était, déjà en 1981, l’un des premiers élus de la région dans le cadre de la première version du Corcas. En 1983, jouissant de la confiance de ses concitoyens de Laâyoune où il est né en 1947, il était élu membre du conseil municipal de la métropole sahraouie et en 1992 premier président du conseil de la commune rurale de Tah, poste où il a toujours été réélu jusqu’à ce jour. En 1993, une magouille des responsables de l’administration de l’époque l’avait empêché d’occuper le poste de député pour lequel il était élu. Mais sa ténacité, son ambition et les bonnes relations qu’il a toujours entretenues avec les populations de la région le firent élire, à ce poste en 2002. En 2006, il bénéficia de la confiance Royale pour être désigné membre du nouveau Corcas.
M’Barek Laâkik est aux antipodes de son cousin germain qui est responsable des renseignements militaires. Contrairement à ce cousin qui est séparatiste invétéré, M’barek a défendu la marocanité du Sahara, sous l’occupation espagnole, déjà. Après la récupération des provinces sahariennes, Laâkik a défendu l’intégrité territoriale du Maroc dans plusieurs pays africains, européens et arabes, notamment dans le Golfe.
Parmi les réalisations que le candidat USFP à la députation a accomplies dans sa commune de Tah, en plus du grand marché et du raccordement au réseau national de l’ONE, à la construction du siège de la commune, d’un parc communal parmi les mieux équipés de la province, avec citernes, engins de déblaiement, ambulance, camions d’ordures, etc., le président après des négociations qui ont duré presque 17 ans avec le ministère des Habous a pu bâtir une grande mosquée, là où Feu Hassan II avait officié une prière, il y a 26 ans.
Durant sa carrière à la tête de la commune, le candidat a porté ses efforts sur le développement humain, bien avant la mise en place de l’INDH. Cette politique a porté ses fruits, contribuant à la réalisation de plusieurs projets de développement dans la commune et dont profitent les populations, tant au niveau de l’emploi que celui de la lutte contre la précarité. De la commune de Tah relève le village de pêcheurs d’Amigriou qui regroupe une population sédentaire de 500 familles et des saisonniers entre 500 et 1000 personnes. 25 km séparent ce village de la commune. Une route bitumée est en voie d’être réalisée et 50% de son financement sont obtenus. Pour subvenir aux besoins des habitats du village, 70 hectares seront aménagés pour un coût global de 80 millions de dirhams qui ont été affectés à la réalisation d’une station de dessalement pour approvisionner Amigriou et Tah en eau douce.
Le port de Tarfaya, quant à lui, connaîtra une extension qui comprendra la construction de trois quais dont 1 pour la pêche. Un quai sera exclusivement réservé aux plaisanciers et aux touristes et le troisième sera destiné au commerce, en général et aux conteneurs, en particulier. Sans oublier les efforts déployés pour la reprise de la ligne Tarfaya- Canaries.
Pour la réalisation de ces projets, le candidat de l’USFP n’hésite pas à faire appel aux relations qu’il a tissées, à travers le monde durant les 30 dernières années.
La mise en place de 130 éoliennes à Tah, permettra à la commune de prélever une taxe de 400.000 dirhams sur une période de 20 ans ainsi que la création de 300 postes d’emploi.
Le démarrage de l’extension de la mine de sel par une société américaine dans la Sebkha qui sépare Tah de Daoura, permettra aux deux communes rurales de prélever une taxe de 5 dirhams sur chaque tonne.
En énumérant toutes ces réalisations, le candidat s’adresse aux électeurs, leur demandant de lui renouveler leur confiance pour lui permettre de mener à bien le travail qu’il a commencé et qui vise, essentiellement le développement de la commune et de la toute jeune province.