Cette année, l’International Fes dance Festival a choisi de donner un cachet particulier au niveau de sa programmation, en s’ouvrant sur des genres chorégraphiques tels que le ballet et le tango. Qui, selon Aziz El Hakim, directeur du Festival, répondent « au contenu du thème choisi ». Et accréditent cet événement culturel « par leurs significations et leurs élégances. Ce qui nous permet tous, artistes et spectateurs, de partager des moments de joie visuelle et de méditation clairvoyante », explique-t-il.
Etablir un dialogue artistique et culturel entre toutes les formes de communications vouées à la tolérance et la co-existence humaine est le but que s’est fixé ce rendez-vous culturel qui a concocté, cette année, un menu comportant des danses traditionnelles et modernes, des chorégraphies riches par leurs thèmes et leurs styles.
«Sur scène le corps se libère, se manipule, se redécouvre, se restaure, se restitue une nouvelle authenticité, se produit en dehors de toute conception établie, en vue d’énoncer clairement, par le biais du geste et du mouvement bien esthétisé, tout ce qui est obscur, à savoir que le rapport au corps est également à lire sous le signe du pouvoir des désirs, des pulsions et du désordre de la chair. Et par cela le corps devient une pépinière de codes et de signes à décrypter le long de la représentation chorégraphique», souligne Aziz El Hakim.
C’est à cet instant de célébration du corps que les organisateurs invitent curieux et amateurs de danse à vivre cet éloge du corps. Et de la danse, qui « devient une course contre l'air, se baignant en douceur dans le mouvement avec une possibilité de se libérer de son poids et de la gravité terrestre elle-même. A travers la danse, le corps se laisse porter tout à la fois par le mouvement et par l'espace en vue d'atteindre le point culminant du plaisir. La danse permettrait, dans une certaine mesure, cette extension semblable à celle de l'expression onirique où danser est synonyme de voler comme les oiseaux », concluent les organisateurs.