-
Plus de 24.000 cas de divorce par consentement mutuel en 2023
-
L'experte Khadija Bendam nommée vice-présidente du Réseau des femmes arabes en sécurité chimique, biologique et nucléaire
-
Débat à Dakhla sur le rôle du Service de santé militaire dans la gestion des situations de crise
-
Chutes de neige attendues samedi et dimanche dans certaines provinces du Royaume
-
Une opération de sélection des ouvrières agricoles pour travailler en Espagne
Près de 5.000 foyers, soit 28.000 habitants, vont bénéficier de cette opération financée à hauteur de 14 MDH par les bénéficiaires, 20 MDH par Al Omrane : (ouvrage d'assainissement hors-site), 23 MDH par la Banque mondiale (GPOBA) et 27 MDH par la Lydec.
Les foyers bénéficiaires vont débourser, en application de l’accord cadre INDH, 60 DH mensuels durant sept ans pour le raccordement au réseau d’eau et d’assainissement. Ils vont également avoir à honorer une facture mensuelle moyenne de 40 DH TTC par mois, soit un montant global moyen de 100 DH TTC.
Pour les responsables de la Lydec, le quartier de Lamkansa Nord a été l’un des premiers sites d’habitat informel où le gestionnaire délégué a déployé le dispositif du projet INDH- Inmae, censé réaliser les objectifs de l’accord cadre signé, en septembre 2005, entre la Lydec et l’autorité délégante, qui consiste à raccorder les foyers des quartiers d’habitat informel maintenus sur place sur décision des autorités, aux réseaux d’eau, d’assainissement et d’électricité.
Au total, 272 quartiers sont concernés sur le territoire du Grand Casablanca, soit près de 500.000 habitants.
Mais qu’en est-il de ce dispositif cinq ans après son lancement ? Pour les gestionnaires du programme, il est sur la bonne voie et l’ensemble des indicateurs l’attestent. A ce propos, ils ont indiqué que 20% des opérations menées sont déjà en service, que 20% sont en cours d’étude, 4% sont en travaux, 1% sont en appel d’offres et 56% des études concernant ces opérations sont terminées ou en attente de lancement.
Des chiffres largement contestés par le rapport de la Cour régionale des comptes de Casablanca qui a indiqué que bien que l’accord cadre de 2005 ait clairement défini les objectifs et les foyers cibles, le taux de réalisation de ce volet INDH n’a pas dépassé les 6% jusqu’en juillet 2009.
Même constat du côté de l’autorité délégante qui a affirmé que seuls 25% des 85.000 foyers défavorisés ont été raccordés au 31 décembre 2009 et que la réalisation du programme « Branchements sociaux » laisse à désirer. Elle a aussi fait allusion à certains problèmes liés au respect des engagements des différents intervenants signataires de la convention cadre INDH dont la Lydec.
Le rapport de la Cour des comptes a également rappelé que sur la période allant de 1997 à 2005, seule une moyenne de 9.000 branchements sociaux a été réalisée contre 45.000 prévus tous les cinq ans.
La Cour avait ainsi recommandé à la Lydec d’accélérer le rythme de réalisation des composantes du projet relatif aux branchements sociaux et revoir la politique de financement.
Pour Abdellah Talib, directeur des relations institutionnelles, ce rapport de la Cour des comptes ne contient rien d’autre que des observations et que la Lydec a pris l’engagement de faire un rapport semestriellement aux autorités de l’état d’avancement du projet.