Le rideau est tombé sur la phase de poules de cette 29ème édition de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule jusqu’au 10 février courant en Afrique du Sud. S’il y a une leçon aussi claire que nette à retenir pour ce premier tour est le cinglant revers des sélections de l’Afrique du Nord qui sont passés à la trappe. Elles se sont montrées impuissantes, pour ne pas dire au dessous du niveau requis pour une compétition continentale dominée par les équipes de l’Afrique subsaharienne.
Et la palme d’or de «qui fera le pire» peut revenir de droit au Onze marocain, pour la simple raison qu’il faisait partie du groupe le moins relevé du tournoi. Bien entendu, l’Afrique du Sud, pays hôte, bien loin de son niveau d’antan, a hérité d’adversaires au standing modeste : l’Angola, qui alterne le bon et le moins bon et le Cap-Vert, l’invité surprise après s’être offert le Cameroun. L’équipe du Maroc est à cataloguer donc dans la case des Petits Poucets qui n’ont pas manqué de confirmer ce statut pour sortir bredouille : trois matches, autant de nuls et le retour à la maison comme prévu à l’issue des rencontres du tour inaugural. Sur quinze participations aux phases finales de la CAN, c’est la neuvième élimination et quatrième d’affilée aux seizièmes de finale.
L’Afrique du Sud et le Cap-Vert ne demandaient pas mieux pour boucler ce first tour sans dégâts et aux commandes de la poule A
Au groupe B, la logique a été largement respectée avec un Ghana leader, un Mali, dauphin, au moment où la République démocratique du Congo s’est classée troisième, devant le Niger qui a fermé la marche. Les Ghanéens, nullement inquiétés, se sont contentés de dérouler, du fait que les choses sérieuses ne devraient commencer pour eux qu’au stade des quarts de finale. Contrairement au Mali de Seydou Keita qui s’est dépensé à fond pour assurer son passage et doubler une RDC accrocheuse, conduite d’ailleurs par le vétéran Claude Le Roy.
La Zambie, tenante du titre, a été éliminée d’entrée, terminant troisième du groupe C. Une élimination qui est restée en travers de la gorge pour le sélectionneur zambien, le Français Hervé Renard, qui n’a pas apprécié que son équipe ne puisse pas représenter l’Afrique lors de la prochaine Coupe du Continent. Le titre ravi en 2012 ne leur donne pas le droit de participer à ce mini-Mondial dont le représentant du continent sera le lauréat de 2013.
Le Nigeria pourrait bien l’être, mais il doit appuyer davantage sur le champignon que ce qu’il a fait jusqu’à présent dans la phase de poule où il a terminé premier ex-aequo avec le Burkina Faso qui retrouve les quarts pour la deuxième fois après l’édition de 1998 organisée à Ouagadougou.
Au groupe D, le plus relevé de la compétition, c’est la Côte d’Ivoire et sa constellation de stars qui a dicté sa loi. Le Togo s’en est tiré à bon compte, contrairement à la Tunisie et à l’Algérie qui n’ont pu aller au-delà de ce tour inaugural.
En chiffres, sur 24 matches disputés jusqu’ici, 49 buts ont été inscrits et ce sont les équipes du groupe «D» qui ont été les plus prolifiques avec 15 réalisations, sachant que la plus large victoire est à mettre au compte du Burkina tombeur de l’Ethiopie sur le score de 4 à 0.
Et la palme d’or de «qui fera le pire» peut revenir de droit au Onze marocain, pour la simple raison qu’il faisait partie du groupe le moins relevé du tournoi. Bien entendu, l’Afrique du Sud, pays hôte, bien loin de son niveau d’antan, a hérité d’adversaires au standing modeste : l’Angola, qui alterne le bon et le moins bon et le Cap-Vert, l’invité surprise après s’être offert le Cameroun. L’équipe du Maroc est à cataloguer donc dans la case des Petits Poucets qui n’ont pas manqué de confirmer ce statut pour sortir bredouille : trois matches, autant de nuls et le retour à la maison comme prévu à l’issue des rencontres du tour inaugural. Sur quinze participations aux phases finales de la CAN, c’est la neuvième élimination et quatrième d’affilée aux seizièmes de finale.
L’Afrique du Sud et le Cap-Vert ne demandaient pas mieux pour boucler ce first tour sans dégâts et aux commandes de la poule A
Au groupe B, la logique a été largement respectée avec un Ghana leader, un Mali, dauphin, au moment où la République démocratique du Congo s’est classée troisième, devant le Niger qui a fermé la marche. Les Ghanéens, nullement inquiétés, se sont contentés de dérouler, du fait que les choses sérieuses ne devraient commencer pour eux qu’au stade des quarts de finale. Contrairement au Mali de Seydou Keita qui s’est dépensé à fond pour assurer son passage et doubler une RDC accrocheuse, conduite d’ailleurs par le vétéran Claude Le Roy.
La Zambie, tenante du titre, a été éliminée d’entrée, terminant troisième du groupe C. Une élimination qui est restée en travers de la gorge pour le sélectionneur zambien, le Français Hervé Renard, qui n’a pas apprécié que son équipe ne puisse pas représenter l’Afrique lors de la prochaine Coupe du Continent. Le titre ravi en 2012 ne leur donne pas le droit de participer à ce mini-Mondial dont le représentant du continent sera le lauréat de 2013.
Le Nigeria pourrait bien l’être, mais il doit appuyer davantage sur le champignon que ce qu’il a fait jusqu’à présent dans la phase de poule où il a terminé premier ex-aequo avec le Burkina Faso qui retrouve les quarts pour la deuxième fois après l’édition de 1998 organisée à Ouagadougou.
Au groupe D, le plus relevé de la compétition, c’est la Côte d’Ivoire et sa constellation de stars qui a dicté sa loi. Le Togo s’en est tiré à bon compte, contrairement à la Tunisie et à l’Algérie qui n’ont pu aller au-delà de ce tour inaugural.
En chiffres, sur 24 matches disputés jusqu’ici, 49 buts ont été inscrits et ce sont les équipes du groupe «D» qui ont été les plus prolifiques avec 15 réalisations, sachant que la plus large victoire est à mettre au compte du Burkina tombeur de l’Ethiopie sur le score de 4 à 0.
Du bronze servi dans un festival en or
