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Le “biopic” signé de l’Allemand Oliver Hirschbiegel a été fraîchement reçu par les critiques britanniques.
“Diana” n’est pas construit comme une biographie conventionnelle qui retracerait la courte vie mouvementée de Diana Spencer (1961-1997), devenue princesse de Galles, épouse malheureuse du prince Charles et mère lumineuse de William et Harry, cauchemar de la famille royale et cible privilégiée des paparazzis.
Oliver Hirschbiegel s’est concentré sur les deux dernières années de Lady Di, et plus précisément sur sa supposée “histoire d’amour” secrète avec le chirurgien pakistanais Hasnat Khan, incarné par Naveen Andrews (“Le Patient anglais”, “Lost” à la télévision). Son aventure sulfureuse avec l’Egyptien Dodi Al-Fayed (interprété par Cas Anvar) n’aurait été que mascarade.
Le scénariste Stephen Jeffreys s’est notamment inspiré du best-seller de Kate Snell, recrutée comme consultante sur le tournage, “Le Dernier amour de Diana”.
Le film raconte l’idylle impossible entre une princesse en mal d’amour et un chirurgien dépassé par la situation, qui aspire à exercer son métier en toute sérénité. Diana multiplie les ruses pour garder la relation secrète et joue de son charisme pour séduire la famille du médecin musulman. En vain.
Qualifiant d’”immense pression” le fait d’interpréter une icône telle que Diana, l’actrice australo-britannique Naomi Watts (“Mulholland Drive”, “Perfect Mothers”) a pour sa part confié avoir “longtemps hésité” avant d’accepter le rôle.
Le 31 août 1997, Diana trouvait la mort à 36 ans dans un accident de voiture à Paris, au côté de Dodi Al-Fayed. La sortie du film a été précédée de nouvelles spéculations sur ce drame. La critique londonienne a réservé un accueil glacial à “Diana”. Le Times de Londres a salué la prestation de Naomi Watts tout en jugeant le film “atroce et intrusif”. “Pauvre princesse Diana”, a pour sa part tranché le Guardian. “La vérité c’est que 16 ans après ce terrible jour de 1997, elle est morte une seconde fois”.