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Cherche sauveur désespérément : Après avoir touché le fond, le Raja à l’heure de l’A.G de la dérnière chance

Samedi 18 Juin 2016

Si l’assemblée générale du Raja a vraiment lieu ce dimanche, elle promet pour le moins d’être houleuse. Cette soirée ramadanesque sera certainement bien loin d’être peinarde pour le comité sortant attendu au tournant par bon nombre d’adhérents décidés à fustiger une gestion «catastrophique» qui a conduit le club vers une sortie bredouille.
D’après notre source sous couvert d’anonymat et au fait des tous petits détails dans la demeure des Verts, «il y a possibilité que cette assemblée soit reportée pour la simple raison que l’auditeur a trouvé beaucoup de difficultés à valider les comptes du club».
A ce propos, il y a lieu de signaler que «le Raja se trouve privé de son chéquier», situation qui a acculé les responsables des Verts à faire appel à l’un des employés du club, un certain Tantaoui, pour qu’ «il puisse émettre ses chèques personnels  pour régler les créanciers du club ».
Concernant ce point précis, nous avons contacté le président du Raja, Mohamed Boudrika,  mais son téléphone était aux abonnés absents. Quelques éléments de réponse ont été rapportés par son conseiller, Rachid Boussairi qui a indiqué que «cette histoire d’interdiction de chéquier est infondée. Le Raja en a un  et si le club recourt à l’usage du carnet de chèque de M.Tantaoui, au service de l’équipe pendant quinze ans, c’est  que les clubs marocains, dans l’ensemble, se voient refuser leurs chèques surtout auprès des établissements hôteliers ».
Au sujet des fonds personnels débloqués par Mohamed Boudrika en faveur du Raja, estimés à 16 millions de dirhams au titre de l’exercice 2015-2016, notre source a tenu à préciser que « si cette somme n’a pas transité par le compte du club avant son utilisation, il s’agirait purement et simplement de dons faits par M.Boudrika à son club bien-aimé et qu’il ne pourra nullement les cataloguer comme créance sur le Raja ».
Pour Rachid Boussairi, « lors de la dernière réunion des adhérents du Raja avec Mohamed Boudrika, il n’a jamais été question pour ce dernier de réclamer son dû. Le montant de 16 millions de dirhams se veut juste un rappel pour faire savoir combien il avait dépensé pour le club de son argent personnel ».
S’agissant toujours des créances devant tôt ou tard soulager la trésorerie du club, « le Raja doit à la banque 15 millions de DH, est redevable à ses joueurs de 15 millions comme deuxième tranche de leur prime annuelle à régler avant fin juin, sans omettre le personnel du club qui n’a plus perçu ses rémunérations depuis trois mois ». Les misères financières des Verts ne s’arrêteront, hélas, pas à ce stade, puisque «des dossiers sont en cours de traitement auprès de la FRMF (6 au moins) et auprès de la FIFA. Le club sera sûrement amené à payer des indemnités conséquentes à ses ex-joueurs, ce qui n’est pas de nature à arranger les choses », ajoute notre source.
Pour ce qui est des recrutements opérés par le club, et payés d’ailleurs au prix fort, notre source n’a pas manqué de relever le cas de «joueurs n’ayant pu disputer que peu de matches pour repartir au bout de quelques mois à l’amiable avec des deals encore plus coûteux ». Rappelant à ce propos les cas Akkal et Kouko, sachant que pour le dernier cité « le bureau de M.Boudrika a renouvelé son contrat à l’avance alors que l’Ivoirien n’entrait même pas dans les plans du technicien néerlandais Ruud Krol. Le départ de Kouko a coûté au club 1 million de dirhams en plus de l’avenant au contrat ».
En ce qui concerne ce cas précis de Kouko Guehi, Rachid Boussairi a affirmé que « le Raja avait renouvelé le contrat du joueur ivoirien suite à ses bonnes performances. Et le fait que Ruud Krol décide de se séparer de Kouko, cela prouve que le comité dirigeant ne s’immisce pas dans les affaires de l’entraîneur».
Le dernier point relevé par notre source a été relatif à la fermeture du centre de formation qui  «apparemment alourdissait les finances du club». Pour Rachid Boussairi, « la fermeture est justifiée, car il y a eu le projet de l’académie. Sauvegarder le centre aurait été du gaspillage».

Mohamed Bouarab

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