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La presse anglaise le croit, il y a une malédiction à Wembley. Les Spurs n'y gagnent que très rarement et beaucoup d'observateurs et de supporters estiment que le déménagement, pour la saison, pendant la reconstruction de White Hart Lane, pourrait coûter le titre aux hommes de Mauricio Pochettino, 2e la saison passée.
Ce premier match dans l'enceinte habituelle de l'équipe d'Angleterre n'aura en tout cas pas apaisé ces craintes.
"Ce match ne m'inquiète pas, a tout de suite rassuré Pochettino. Je suis déçu car je pense que nous méritions mieux. Notre performance a été bonne. Nous avons dominé. Ils ont été précis face au but."
Face aux champions en titre, les Londoniens du Nord n'ont cédé que sur un maître coup franc du gaucher Marcos Alonso (24), une frappe de 20 mètres dans la lucarne d'Hugo Lloris, avant de craquer en fin de match sur une contre-attaque conclue par le latéral espagnol (88).
Les Blues avaient été l'équipe la plus prolifique sur coups de pied arrêtés la saison passée, cet exercice leur a sauvé la mise dimanche. Il les a aussi peut-être sortis de la crise qui guettait en coulisses après le naufrage de la première journée contre Burnley (3-2), la frustration d'Antonio Conte après un mercato décevant et le cas Diego Costa, toujours en exil au Brésil.
Car, avant et après le missile de l'Espagnol, ils ont souffert, laissant entrevoir des failles et un certain manque d'inspiration sans leurs cadres Hazard (blessé), Cahill, Fabregas (suspendus) et Matic (parti à Manchester United).
Face à ses absences de poids, Conte avait aligné une équipe expérimentale choisissant de faire confiance à Bakayoko, titularisé pour la première fois depuis son arrivée en Angleterre.
L'ancien Monégasque, opéré du genou en fin de saison passée, était aligné dans un milieu de terrain à trois avec Kanté et piloté par David Luiz en sentinelle devant la défense. Un schéma qui laissait aux deux Français des libertés qu'ils ont assez peu eu le loisir d'apprécier tellement la pression des Spurs fût grande.