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Une ONG internationale de lutte contre le trafic des espèces menacées a publié un rapport selon lequel 1.000 tigres, pourtant intégralement protégés depuis 1987, ont été tués durant ces dix dernières années. Les écologistes dénoncent un manque de volonté politique et préconisent des mesures plus efficaces.
Peaux, os, griffes : 275 saisies douanières (environ 500 tigres abattus) pour l'Inde, 40 saisies (124 animaux) pour la Chine, 39 saisies (environ 120 félins) pour le Népal... Au total, ce sont les rapports de 481 saisies en douane (représentant la mort de 1.069 à 1.220 tigres issus de 11 des 13 pays abritant encore des populations du grand félin), qui ont été épluchés par le réseau Traffic International, qui travaille avec le WWF.
Malgré les mesures de protection et de lutte contre le commerce illicite, les 3.500 tigres subsistant encore à l'état sauvage subissent une pression de braconnage toujours aussi forte, destinée à alimenter le marché clandestin de dépouilles pour la pharmacopée traditionnelle. Les fermes d'élevage chinoises, théoriquement non autorisées à vendre des organes de tigres, le font malgré tout, encourageant une tradition dont pâtissent les félins sauvages, encore plus "appréciés".
Les associations environnementales pointent du doigt un manque de volonté politique de la part des pays concernés, et préconisent une mise en commun des informations sur ce trafic, un durcissement des sanctions, jugées insuffisamment dissuasives, et une action concertée pour réduire la demande en Asie.