
Une aubaine. La chance plurielle : «Zhourates» avait dit Benkirane, avant de se perdre dans des considérations dignes de cartomanciennes et autres devins et voyantes de Jamaâ El Fna.
Que de «Zhourates» ! Mais que de ratages en face !
Qu’il s’agisse de la manne venant du ciel ou de celle extraite de la terre, on n’y est pour rien. Il s’agit d’éléments que l’on ne peut commander ni décommander.
Mais en attendant, Marocaines et Marocains auraient bien aimé constater l’impact des «Zhourates» de Benkirane sur leur panier ou leur portefeuille. Sauf qu’ils ne voient rien venir.
Comment peuvent-ils d’ailleurs faire confiance à un gouvernement qui comptabilise de lourds antécédents dans le registre des promesses non tenues. Un gouvernement qui leur a fait miroiter des chimères. Qui s’était engagé à résorber le chômage, à réconforter, rubis sur ongles, veuves et divorcées, à déculper SMIG et SMAG, à corriger la justice, à « rabonnir » l’éducation, à déraciner toute forme de prévarication, à instaurer égalité et parité …
On en sait quelque chose aujourd’hui. Quant à ce dernier point, pas plus tard que mardi dernier, ledit Benkirane vient de récidiver sous la Coupole pour nous rappeler de la manière la plus obscène qui soit ce qu’il en pense.