Dans une déclaration à la MAP, l’ancienne championne continentale avec l’équipe nationale au Caire (1975) a qualifié cette participation de véritable défi relevé tant par le staff technique que par les dirigeants du club pour assurer le retour des Marocaines dans le giron des compétitions africaines.
“C’est un grand exploit”d’occuper la 10è place sur seize équipes aguerries à ce genre de confrontations et face à des géants du volley-ball féminin du continent, dont les équipes kenyanes et égyptiennes qui raflent pratiquement tous les sacres, a-t-elle estimé. Le manque de ressources financières de la majorité des équipes marocaines et un championnat féminin faible sont autant de handicaps empêchant la discipline de décoller, d’autant qu’il n’y a pas de formation à la base ni de championnats des jeunes catégories à l’instar de ceux réservés aux garçons, a souligné Mme Aarab.
L’ex-internationale (1975-1982) a également regretté l’absence d’une stratégie à long terme du développement des clubs, axée sur la formation et la création des écoles de volley-ball.
Le JOC, composé de jeunes talents, a de l’avenir et a sorti de belles prestations en dépit du manque de préparation et d’expérience à l’international. Un problème qui n’est pas propre au JOC et auquel sont confrontées les autres équipes marocaines qui ont rompu avec la participation à ce type de compétitions, a-t-elle indiqué.