A propos de la préparation de l’équipe nationale composée de plus de 21 lutteurs et lutteuses, selon la direction technique, les compétiteurs ont bénéficié d’une sortie en Egypte au tournoi de Mustapha Ibrahim, une concentration de 20 jours en Ouzbekistan et le reste des stages au centre de Bourgogne à Casablanca.
Le staff technique n’est pas satisfait des préparatifs comparativement aux lutteurs d’Egypte, de la Tunisie, de l’Algérie, du Nigéria qui ont bénéficié de plusieurs stages et de nombreuses participations aux tournois internationaux et ce, en raison du budget colossal alloué à leurs fédérations respectives.
Pour ce qui est des chances des lutteurs marocains, Belemfered est optimiste à ce que le Maroc s’octroie des places honorables grâce à Moulla Saïd (74 kg), Hamza Foutouh (55 kg), Abderahmane Boukchouch (66 kg), Fouad Fajjari (55 kg), Mustapha Lakhouili (84 kg) et surtout trois lutteurs évoluant en France, les deux frères Bouderham Rabii 60 kg et Bouderhem Tarik 66 kg, ainsi que Rochdi Bouhia (55 kg), et probablement Bekkali Mourad 60kg. Quant à l’équipe nationale dames, elle dispose de lutteuses très jeunes mais une surprise n’est jamais à écarter de leur part.
Selon les organisateurs, il y a confirmation de participation de 16 pays : Libéria 8 lutteurs et lutteuses. Caméroun : 10, Côte d’Ivoire : 4, Tunisie : 17, Egypte : 21, Afrique du Sud : 15, Guinée Bissau : 4, Sénégal : 21, Algérie : 12, Nigéria : 10, République du Congo : 11, Angola : 14, Sierra Léone : 5, Maroc : 21. Seront présents donc 62 lutteurs dans la lutte libre ; 53 dans la lutte gréco-romaine et 58 dans la lutte féminine.
Selon le Dr. Chahi Abdelghani, médecin de l’équipe nationale et médecin délégué de la FILA (Fédération Internationale), cette compétition sera sous-haute surveillance sur le plan du contrôle anti-dopage, puisque les lutteurs qui fouleront les trois marches du podium seront soumis systématiquement au contrôle anti-dopage.