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Dans le cadre des questions orales, Omar Mourou a souligné que le discours, tenu par le président de la Chambre des conseillers au début de son mandat législatif, sur la réforme et la mise à niveau, est un discours creux et sans portée significative.
Ce discours, a-t-il précisé, n’avait pour objectif final que de mettre la main sur tous les rouages de la 2ème Chambre à même de servir les intérêts du PAM qui gère cette institution dans des conditions que tout le monde s’accorde à qualifier d’anormales.
Omar Mourou a également indiqué que bien que le Groupe socialiste n’ait eu de cesse d’attirer l’attention du président sur la mauvaise gestion et des dysfonctionnements, à tous les niveaux, qui impactent négativement le travail des députés, la présidence persiste dans la prise de décision de façon unilatérale.
Tout en rappelant que cette conduite a créé un désordre total au sein de la Chambre des conseillers, Omar Mourou a précisé que les moyens pour le bon déroulement des travaux des députés sont quasiment inexistants (téléphones, matériel informatique, etc).
Concernant la diplomatie parlementaire, le député socialiste a fait savoir dans le cadre de son intervention que cette dernière est marquée par une grande confusion tant au niveau des missions confiées aux députés, au Maroc et à l’étranger, qu’à celui de l’accueil des délégations qui n’est, malheureusement, pas bien préparé. Et d’ajouter que, pour que les députés puissent jouer pleinement leur rôle et réussir leur mission dans ce cadre, la 2ème Chambre devait prévoir des sessions de formation au profit des conseillers, dont l’objectif est de défendre au mieux les questions d’intérêt national auprès des autres pays. Censé servir d’exemple au niveau de la rationalisation des dépenses, la Chambre des conseillers, poursuit Omar Mourou, s’est livrée à l’acquisition de voitures neuves et a persisté pour que des conventions de partenariat soient signées avec certains établissements hôteliers précis, et ce malgré le refus du Groupe socialiste. Mauvaise gestion administrative et des ressources humaines, des nominations ne répondant aucunement aux procédures en vigueur et décisions du Bureau, absence de dialogue avec le Syndicat indépendant des fonctionnaires de la Chambre des conseillers, sont autant de dysfonctionnements et failles qui étaient évoquées par Omar Mourou dans le cadre de son intervention.