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Ils partent à l’aventure sans savoir s’ils reviendront vivants, s’appuyant sur leur courage et leur volonté d’apprendre. Le trajet périlleux de ces quatre écoliers est bouleversant : seuls ou à plusieurs, leur courage laisse sans voix.
Pour rejoindre les bancs de l’école, ils doivent braver moult difficultés : Zahira, 12 ans, dans les monts de l’Atlas marocain marche une journée entière pour rejoindre son internat avec ses deux amies Samuel, jeune Indien, parcourt chaque jour quatre kilomètres en fauteuil roulant tandis que ses deux frères le poussent pendant plus d’une heure jusqu’à l’école. Ces enfants savent que leur avenir dépend de l’éducation, et ambitionnent de devenir docteur, professeur ou bien pilote de ligne. Le film transmet le bonheur de ces enfants, soulagés d’être arrivés au but, récompensés par leurs efforts. La vision de l’établissement scolaire est un aboutissement,
Voyageant à travers leurs histoires, ces enfants permettent au spectateur de découvrir des paysages inédits : de la savane du Kenya à la campagne indienne, jusqu’au désert australien pour finir par notre Atlas. Le public se déplace entre les différents pays en suivant le parcours de ces jeunes protagonistes.
La première réflexion que suscite le documentaire serait de ressasser, telle une acariâtre, le vieux discours selon lequel l’école est une chance et que notre jeunesse ne s’en souvient que trop peu. Un message qui peut être considéré comme plus que banal, mais qui est suffisamment bien véhiculé par ces vidéos pour toucher tout un chacun, et se rappeler l’opportunité de cette jeunesse qui a toutes les cartes en mains pour décider de son avenir.