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S’inscrivant dans la politique sociale amorcée par le pays, ce projet constitue un important chantier en matière de mise à niveau de l’infrastructure sanitaire de la ville avec pour objectif, répondre aux besoins de la province et de la station balnéaire Mazagan. Il renforce les projets sanitaires de grande envergure dans le Royaume: l'hôpital «Mère et enfant» de Marrakech, CHU Hassan II de Fès, Hôpital Hassan II de Fnideq, entre autres.
Occupant la place de l’ancien souk hebdomadaire « Al Hamra », ce centre hospitalier, inauguré le 7 juillet 2007 s’étale sur une superficie de 10 hectares, avec une surface couverte de 29.000 m2. Le projet permettra l’amélioration des conditions d’accueil et de prise en charge des malades faisant bénéficier en soins médicaux environ un million d’habitants. Son plateau technique performant permettra l’organisation de consultations spécialisées. Les services d’hospitalisation sont aménagés en départements, avec 7 unités de radiologie et 6 laboratoires, 8 blocs opératoires, 4 unités d’accouchement. Le service chirurgie aura une capacité de 180 lits alors que le pôle de mère-enfant sera doté de 120 lits. Les autres services auront une capacité de 145 lits. C’est donc un ensemble de 445 lits. Des équipements de pointe sont prévus, outre un héliport prévu pour les urgences. Le coût s’élève à 319 millions de DH financé par l’Etat et la Banque européenne d’investissement (BEI). Ce projet a nécessité d’importants budgets pour que le citoyen jdidi puisse accéder à des soins de qualité près de chez lui en lui évitant ainsi le calvaire des déplacements sur Casablanca. Il doit être accompagné du dynamisme et de l’implication des autorités locales et élus du fait que la zone abritant cet établissement est dépeuplée, relativement isolée. Aucun effort n’a été déployé afin d’animer et réactiver ce secteur, en l’occurrence le CC2 appelé à connaître dans un futur proche une grande activité. Pourtant les patients et visiteurs qui viendront chaque jour par milliers de la région vers l’hôpital n’auront même pas un coin de détente, un espace de repos (café ou snack par exemple), obligés de rester dans le voisinage, il leur faudra parcourir plus d’un kilomètre avant d’en trouver un; pour un malade non motorisé, c’est une corvée supplémentaire.
Au moment où l’Etat a dépensé 319 millions de DH pour la réalisation d’un projet social de pointe, les responsables locaux (province, agence urbaine, municipalité), se sont contentés d’occuper la première loge en spectateurs sans prendre pour autant l’initiative de participer à l’amélioration des conditions d’accueil dans le voisinage de cet hôpital. L’agence urbaine qui a omis sur le dernier plan d’aménagement homologué en 2009, de réglementer cette zone, ne met pas dans ses compétences de pallier cette lacune. Pire, tous les projets présentés dans cette zone sont voués au rejet systématique sans motif valable. Ainsi, l’idée d’accompagner les grands projets initiés par l’Etat est tombée à vau-l’eau.