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C’est dans un contexte d’attente, de confusion que s’ouvre l’année scolaire. Le gouvernement s’est-il attelé à préparer une politique dans ce secteur selon les orientations Royales? A-t-il une vision claire sur la réforme que nécessite notre enseignement? A-t-il consulté les différents acteurs pour ce faire? Autant de questions qui demeurent sans réponse dans la mesure où l’on est devant une crise politique grave qui paralyse le pays alors que les tractations s’éternisent et semblent au point mort. De plus, en ce moment de rentrée qui intéresse tous les Marocains, certains membres du gouvernement ainsi que leur chef ont préféré partir en vacances.
En ce qui concerne Mohamed Louafa, qui a annoncé en fanfare plusieurs projets pour cette année, il fait profil bas depuis le discours Royal. Il a fait une rentrée timide lundi dernier, tout en mettant en veilleuse tous les projets annoncés en fin d’année scolaire. Plus particulièrement, la restructuration du cycle primaire qui devait connaître son entame lors de cette année scolaire. Pour le moment, il n’en n’est rien. Aucune note ministérielle ni directives ne sont parvenues aux académies et aux délégations pour un quelconque changement. «Tout le monde attend. On nous avait réunis en fin d’année scolaire pour préparer cette restructuration du primaire mais rien ne s’est fait. On a l’impression que le ministère a abandonné ce projet,» a affirmé un directeur du primaire dans la région de Meknès-Tafilalet. De sources fiables au ministère, une équipe de cadres et de spécialistes a veillé à la préparation de ce projet mais Louafa semble acculé à abandonner son projet et peut-être son portefeuille. Selon les mêmes sources, l’actuel ministre de l’Education nationale serait partant. L’autre projet qui tenait à cœur à Mohamed Louafa et qu’il comptait mettre en œuvre à partir de cette année, reste la fameuse réforme du baccalauréat dont ledit ministre s’est fait un cheval de bataille lors de ses sorties devant la presse ou au Parlement. Là aussi c’est la mise en veilleuse qui est de rigueur.
Après le discours Royal, il est évident que l’on doit attendre la prochaine session du Conseil supérieur de l’enseignement qui devrait se réunir dans les plus brefs délais et s’atteler à faire un diagnostic et dégager un programme pour la réforme de l’enseignement. Il faut surtout éviter la précipitation dans ce cas en particulier. Si le diagnostic est connu puisqu’il a été élaboré à maintes reprises, il n’en reste pas moins que l’on doit être plus studieux et plus serein dans l’élaboration de la réforme qui doit se faire sur le long terme.
On se rappelle qu’en 2008, le même Conseil avait dressé un bilan et un diagnostic pour pondre à la hâte ce qu’on a appelé le Plan d’urgence. A l’époque, le rapport du Conseil supérieur de l’enseignement (CSE, 2008) avait abouti à un constat inquiétant. Il s’est avéré que l’essentiel des objectifs de la Charte nationale de l’éducation et la formation n’a pas été réalisé. Le Plan d’urgence a été présenté comme un coup de fouet à cette Charte consensuelle.
Calendrier de la rentrée scolaire
L’année scolaire débutera, mercredi 11 septembre courant, pour le cycle primaire et le 12 courant pour les cycles secondaires collégial et qualifiant, a annoncé mardi le ministère de l’Education nationale.
Le ministère ajoute dans un communiqué que les cours débuteront lundi 16 septembre pour les classes préparatoires au diplôme de technicien supérieur.
La même source rappelle que la deuxième phase d’inscription et de réinscription au titre de l’année scolaire 2013-2014 a commencé lundi 2 septembre et se poursuivra jusqu’à samedi prochain, ajoutant que les cadres pédagogiques et administratifs ont repris le travail lundi et le corps enseignant a fait de même mardi.