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Les protestataires, soit une centaine d’éléments, qui ont investi l’administration du Groupe OCP, ont brûlé onze véhicules et quatre motos de transport de marchandises et incendié le centre de formation. Ils ont également endommagé le club des ingénieurs, semant le désordre, détruisant la devanture du bâtiment à coups de pierres et dégradant des documents administratifs. Des dizaines d’individus ont été arrêtés pour actes de violence et de vandalisme.
Depuis le 21 février dernier, l’administration du Groupe OCP à Khouribga a connu une série de sit-in de protestation, observés par des dizaines de personnes, surtout des fils des retraités de l’OCP, qui réclament de l’emploi, conformément au chapitre VI de la loi fondamentale du Groupe OCP, qui donne la priorité aux enfants des retraités.
Certaines sources laissent entendre qu’une délégation de la province de Khouribga et son secrétaire général, des responsables de la sécurité nationale et des autorités locales ont ouvert un dialogue sérieux et responsable avec les manifestants, leur demandant de mettre fin au sit-in pour leur donner plus de temps d’examiner leur dossier. Ces derniers ont refusé et se sont cramponnés à un seul et unique slogan, «Le travail immédiat ou le sit-in ouvert».
Les protestataires ont été enregistrés en vue de leur sélection selon des critères objectifs bien déterminés, ont indiqué les autorités locales.
Toutefois, à l’instigation d’individus qui n’ont aucun rapport avec ces revendications et qui agissent loin de l’objectif de cette manifestation, le sit-in a dégénéré en actes de violence et de vandalisme, faisant plusieurs dégâts matériels et des blessés parmi les forces de l’ordre, contraignant ces dernières à intervenir ce mardi matin, qualifié par les observateurs de «Mardi noir à Khouribga», pour y mettre fin. Le gouverneur de la province, Mohamed Sabri, le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Khouribga et le procureur du Roi près le tribunal de première instance se sont aussitôt rendus sur place, puis à l’hôpital, pour s’enquérir de l’état de santé des blessés.