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L’un des plus grands champions d’athlétisme de tous les temps a décidé à 49 ans de se lancer dans un nouveau défi: se faire élire en tant que sénateur démocrate dans un bastion républicain. Celui qui a raflé neuf titres olympiques entre 1984 et 1996 ne court pas pour la gloire, mais pour les enfants, les familles, les seniors en difficulté. Lors de l’annonce officielle de sa candidature contre la sénatrice Dawn Addiego dans le district de Willingboro (une quarantaine de kilomètres à l’est de Philadephie), il a expliqué ses motivations: «Nous ne pouvons pas nous reposer tant que nous ne sommes pas sûrs que nos familles auront les moyens de vivre correctement et d'élever les enfants ici, et que nos aînés pourront rester dans leurs maisons et payer leurs frais de santé et pharmaceutiques.»
La carrière sportive de King Carl en dit long sur sa persévérance et son courage. Il devrait être un adversaire coriace pendant la campagne. En 1984, il obtient quatre médailles en 100 m, 200m, 4x100 m. Des titres qu’il conserve à Séoul, quatre ans plus tard, ajoutant celui de saut en longueur. C’est vrai après tout, quand on gagne, pourquoi ne pas se diversifier? En 1992, il pulvérise le record du monde en relais 4x100 m avec l’équipe américaine et gagne la médaille d’or en saut en longueur aux Jeux olympiques de Barcelone. Et pour finir sa carrière en beauté, à 35 ans, aux J.O d’Atlanta, il s’offre un neuvième titre olympique en saut en longueur, épreuve pour laquelle il a été soixante-cinq fois victorieux en dix ans.
Après avoir effectué la majeure partie de sa brillante carrière au Santa Monica Track Club, Carl Lewis est revenu sur les terres où il a grandi, et réside dans le New Jersey depuis six ans. Habitué aux médias, et à l’action sociale bénévole, King Carl devrait faire une campagne très riche, et peut-être gravir d’autres podiums.