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Et pour cause, les préparatifs ne sont pas encore bouclés. Le vaccin Pfizer impose notamment l’installation d’une logistique et surtout d’une chaîne de froid spécifique. Par conséquent, la date du lancement de la campagne n’a toujours pas été officialisée. Et nul doute que le report de la rentrée scolaire, jusqu’au 10 septembre au lieu du 3, initialement prévu, est intimement lié aux préparatifs d’une campagne lors de laquelle les parents seront certainement invités à la fois à autoriser la vaccination des enfants mineurs, mais aussi à les accompagner au moment de l’administration du vaccin.
Les arguments ne manquent pas en faveur de la vaccination des 12-17 ans, comme c’est le cas dans plusieurs pays européens, dont la France. Mais aussi aux Etats-Unis où 350 enfants y seraient décédés depuis le début de la pandémie. Il faut dire que le variant Delta n’est pas tendre avec les bambins car il est très contagieux. Dès lors, la vaccination permet de protéger les enfants tout comme leurs parents. Et de ce fait, il valait mieux reporter la rentrée scolaire où le brassage toute la journée s’avèrerait très risqué. Même si on doute que l’ensemble de la catégorie cible puisse être immunisé avant la rentrée.
Une rentrée qui préoccupe au plus haut point le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. D’ailleurs, le report de la rentrée scolaire est dû à “la tendance haussière des nouvelles contaminations enregistrée récemment, à l’émergence et à la propagation de variants plus contagieux et touchant toutes les tranches d’âge. Et enfin, à la disparité de la situation épidémiologique entre les différentes régions”, argue le ministère de tutelle, qui rappelons-le, avait démenti tout report, avant de le confirmer quelques jours plus tard.
Un tâtonnement qui tranche avec la situation épidémiologique qui, elle, ne laisse plus de place aux doutes quant au niveau de propagation du nouveau coronavirus. Mercredi au soir, le bilan épidémiologique du ministère de la Santé faisait état de 8.008 nouveaux cas Covid+, soit 2.271,1 par 100.000 habitants, et de 85 décès en 24h. Le taux de positivité était de 19,27% sur 41.552 tests effectués. Autres indicateurs importants, d’abord, le nombre de cas actifs qui augmente à 69.312 cas. Ensuite, celui des cas sévères ou critiques à 2.582.
Pour ce qui est du taux d’occupation des lits de réanimation dédiés à la Covid- 19, il est de 51,5%. Une hausse accentuée par les 371 nouveaux cas sévères ou critiques admis entre mardi et mercredi. En tout, dans les services de réanimation Covid-19 du pays, 69 patients sont sous intubation et 1.415 sous ventilation non invasive. S’agissant de la campagne de vaccination, en termes de première dose, 178.046 personnes supplémentaires l’ont reçue, mercredi, pour un total de 17.871.468 personnes partiellement vaccinées. Concernant les secondes doses, 230.033 personnes les ont reçues. Le cumul depuis le début s’établit à 13.784.900 citoyennes et citoyens marocains ayant achevé leur schéma vaccinal.
C.C