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En réponse à une question lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants sur "les effets de la rareté des pluies sur la saison agricole et le monde rural", M. Sadiki a expliqué que les ressources hydriques ont atteint aujourd'hui 600 millions de mètres cubes (m3), soit un recul de 83% par rapport à la moyenne.
Le Maroc "connaît une situation climatique exceptionnelle et sévère depuis six ans", a-t-il dit, soulignant l'augmentation de la fréquence des sécheresses, notant qu’à partir de 2018, six années sèches consécutives ont été enregistrées avec une baisse sans précédent du niveau des ressources hydriques, des réservoirs et des nappes phréatiques.
M. Sadiki a ainsi noté une baisse de la moyenne des ressources hydriques des barrages de 18 milliards de m3 pendant la période 1945-1980 à 14 milliards de m3 après 1980 et à moins de 5 milliards de m3 au cours des cinq dernières années.
En ce qui concerne les grands périmètres d’irrigation, M. Sadiki a indiqué que les surfaces agricoles ne dépassent pas actuellement 400.000 hectares sur un total de 750.000 hectares, soit une baisse de 44%, expliquant que cette situation a eu un impact sur la dotation d’eau allouée aux grands périmètres irrigués.