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L'athlétisme mondial a besoin d'un renforcement de l'arsenal législatif pour combattre le dopage, a estimé mercredi la légende du saut à la perche Sergueï Bubka, candidat à la présidence de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
L'Ukrainien, selon qui le dopage est le plus grand danger menaçant le sport au XXIe siècle, a regretté que des restrictions légales aient empêché d'imposer certaines sanctions souhaitées par les sportifs.
"C'était un problème très compliqué car, du point de vue du droit, on souhaiterait plus de sanctions, plus de punitions", a dit Bubka, qui s'exprimait en téléconférence depuis l'Ukraine. L'ex-perchiste était membre de la commission des athlètes du Comité international olympique (CIO) qui, il y a une dizaine d'années, avait notamment fait pression pour que les entraîneurs et l'entourage d'un sportif contrôlé positif puissent être sanctionnés, ce que permet le nouveau code mondial antidopage entré en vigueur le 1er janvier.
A une question sur la Russie, critiquée pour son attitude dans la lutte contre le dopage, Bubka a répondu: "Nous devons travailler ensemble, nous devons étudier la façon de renforcer notre position, la façon d'imposer des sanctions, si nous devions sanctionner une fédération nationale".
Ces derniers mois, la question du dopage dans l'athlétisme a refait surface à la suite de reportages diffusés en Allemagne, avec notamment un documentaire qui plaçait la Russie sur le banc des accusés d'un vaste système de fraude.
"Celui qui triche sera puni, pas d'exception pour les tricheurs" a-t-il lancé, prônant une "tolérance zéro" s'il est élu.
Pour succéder à Lamine Diack à la présidence de l'IAAF, Bubka doit affronter une autre légende de l'athlétisme mondial, le Britannique Sebastian Coe, ancienne star du demi-fond dans les années 1980.
L'Ukrainien, selon qui le dopage est le plus grand danger menaçant le sport au XXIe siècle, a regretté que des restrictions légales aient empêché d'imposer certaines sanctions souhaitées par les sportifs.
"C'était un problème très compliqué car, du point de vue du droit, on souhaiterait plus de sanctions, plus de punitions", a dit Bubka, qui s'exprimait en téléconférence depuis l'Ukraine. L'ex-perchiste était membre de la commission des athlètes du Comité international olympique (CIO) qui, il y a une dizaine d'années, avait notamment fait pression pour que les entraîneurs et l'entourage d'un sportif contrôlé positif puissent être sanctionnés, ce que permet le nouveau code mondial antidopage entré en vigueur le 1er janvier.
A une question sur la Russie, critiquée pour son attitude dans la lutte contre le dopage, Bubka a répondu: "Nous devons travailler ensemble, nous devons étudier la façon de renforcer notre position, la façon d'imposer des sanctions, si nous devions sanctionner une fédération nationale".
Ces derniers mois, la question du dopage dans l'athlétisme a refait surface à la suite de reportages diffusés en Allemagne, avec notamment un documentaire qui plaçait la Russie sur le banc des accusés d'un vaste système de fraude.
"Celui qui triche sera puni, pas d'exception pour les tricheurs" a-t-il lancé, prônant une "tolérance zéro" s'il est élu.
Pour succéder à Lamine Diack à la présidence de l'IAAF, Bubka doit affronter une autre légende de l'athlétisme mondial, le Britannique Sebastian Coe, ancienne star du demi-fond dans les années 1980.