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A travers la projection de ces films (quatre longs-métrages, cinq courts-métrages et deux documentaires), les initiateurs de "Welcome Morocco" ambitionnent de faire rayonner le cinéma marocain en Belgique et d’encourager l'échange et le contact entre le public et les professionnels de l'audiovisuel des deux pays.
"Welcome Morocco" c'est aussi l'occasion de contribuer à l'essor et au développement du cinéma marocain, en tant que moyen d'expression et d'éducation pour mieux renforcer les liens des Marocains résidant en Belgique avec leur pays d'origine.
Les films programmés, aux thèmes et aux styles variés, ont été sélectionnés parmi les dernières productions 2011-2012. Ils sont pour la plupart l'œuvre de cinéastes en herbe qui portent un regard sensiblement différent sur la société marocaine.
"La cible" de Mounir Abbar ouvre le bal de cet évènement qui célèbre le 7ème art marocain. Ce court-métrage de 21 minutes a décroché plusieurs prix à l'échelle nationale et internationale. Le dernier opus du cinéaste britannique d'origine marocaine Fayçal Boulifa, "La Malédiction" (16 mn) est également au menu. Ce film a obtenu le Prix Illy du court-métrage à la Quinzaine des réalisateurs Cannes 2012.
"Le Danseuse" d’Abelillah Eljaouhary sera également projeté à cette occasion. Ce documentaire de 53 minutes raconte l'histoire émouvante d'un homme partagé entre deux identités, celle d'un homme le matin et de femme pendant l'après-midi et le soir.
Le point d'orgue de cet évènement sera le débat ouvert et croisé entre les invités, les professionnels et le public sur les moyens de relever les défis liés à l'exploitation et à la distribution du cinéma marocain en Belgique. En effet, le Maroc produit chaque année une vingtaine de longs-métrages ainsi qu'une cinquantaine de courts-métrages qui ne trouvent pas de distributeurs en Europe.
L'évènement prendra fin avec la projection du long-métrage d’Ahmed Baidou "Agharrabou" qui raconte des histoires se déroulant dans un village côtier où les habitants cherchent dans leur quotidien à satisfaire leur besoin de justice.