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Bruno Membrey : On a toujours une petite appréhension devant tout le travail qui nous attend et les réactions des musiciens. Parce qu’il faut donner une cohésion à l’ensemble, conserver l’aspect lyrique, tenir compte des chanteurs tout en se mettant à leur disposition, dans la mesure où certains ont la voix plus ou moins lourde.
Vous avez eu des expériences dans d’autres pays. L’expérience marocaine apporte-t-elle quelque chose de particulier ?
J’ai dirigé en Tunisie au Festival de Carthage, mais c’était un orchestre français. Donc pour moi, c’est tout à fait nouveau. J’ai dirigé également en Chine et au Kazakhstan. Vous savez que la musique est un langage universel, il n’y a aucun souci pour se faire comprendre des musiciens. Ici en plus, tout le monde parle français.
Qu’est-ce qu’il y a de particulier à diriger « La Traviata »?
Je suis avant tout un chef d’opéra. Et c’est avec beaucoup de plaisir que je peux diriger Verdi, Puccini, Biset… Je les considère comme des concertos de chef d’orchestre. Quand on m’a proposé cet opéra, je n’ai vraiment pas hésité. Car c’est un bonheur d’exécuter ce genre de musique et d’emmener le public dans des rêves.
« La Traviata » propose un voyage musical avec de très beaux airs qui accompagnent une histoire assez intéressante d’après le roman «La Dame aux Camélias » d’Alexandre Dumas fils. C’est une œuvre qui reflète des moments tout à tour gais, mélancoliques ou bouleversants