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Le Royaume-Uni et les 27 ont réalisé des progrès ces dernières semaines, avec un accord provisoire sur une "large partie" du traité qui organisera le retrait britannique prévu fin mars 2019 et sur une période de transition jusqu'à fin 2020.
L'UE a aussi adopté fin mars sa position pour entamer des discussions sur le "cadre de la relation future" post-Brexit avec Londres, notamment sur le plan commercial.
"Nous voulons profiter de la dynamique positive de ces négociations pour régler enfin les questions en suspens, comme la solution permettant d'éviter une frontière dure entre l'Irlande et l'Irlande du Nord", a déclaré M. Tusk devant les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg.
"Sans solution" sur ce point, "il n'y aura pas d'accord de retrait ni de transition", a-t-il insisté, alors que la question de la frontière irlandaise est devenue ces derniers mois l'un des principaux points d'achoppement des négociations.
Les 27 veulent à tout prix éviter de fragiliser -- avec le retour d'une frontière physique entre l'Irlande et la province britannique de l'Irlande du Nord -- l'accord du Vendredi saint de 1998, qui a mis fin à trois décennies d'affrontements sanglants entre nationalistes et unionistes nord-irlandais.
Après l'avoir rejetée, Londres a fini par accepter une clause insérée par Bruxelles dans leurs accords provisoires, prévoyant qu'"un espace règlementaire commun" incluant l'UE et l'Irlande du Nord serait créé si aucune autre solution satisfaisante n'était proposée par le Royaume-Uni.
"La décision du Royaume-Uni sur le Brexit a causé le problème, et le Royaume-Uni devra aider à le résoudre", a souligné M. Tusk.
"La question ouverte reste l'Irlande, nous sommes tous Irlandais à cet égard", a déclaré de son côté Manfred Weber, le chef de file du PPE (droite), principale force politique dans l'Hémicycle européen.
Le coordinateur du Parlement européen sur le Brexit, Guy Verhofstadt, a lui prévenu que les eurodéputés resteraient vigilants sur la question des droits des citoyens européens qui resteront au Royaume-Uni après le retrait britannique.
"Nous devons éviter un cauchemar bureaucratique post-Brexit", a-t-il plaidé en plénière, indiquant qu'une rencontre aurait lieu le 24 avril à Bruxelles entre le Parlement européen et des représentants du gouvernement britannique.