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Et ce référendum porterait uniquement sur le contenu de l'accord issu des négociations, et non sur la possibilité d'annuler le résultat du référendum de juin 2016, qui a décidé avec 52% des voix la sortie de l'UE, fixée au 29 mars 2019.
Dimanche soir, des délégués du principal parti d'opposition britannique et des responsables syndicaux se sont réunis pendant cinq heures pour s'accorder sur ce texte, qui sera soumis au vote des militants mardi.
"Des élections législatives devraient être organisées si l'accord (issu des négociations sur le Brexit) était rejeté par le Parlement", a expliqué un porte-parole du Labour à l'AFP. "Et s'il n'y a pas d'élections, le Labour doit soutenir toutes les options restant sur la table, dont militer pour un vote public", a-t-il poursuivi.
"Il s'agit de respecter le résultat du référendum mais si l'accord (conclu entre Londres et Bruxelles) n'est pas acceptable pour le Parlement, nous devrions avoir des élections ou garder la possibilité d'un vote populaire sur l'accord", a déclaré lundi à la BBC John McDonnell, chargé des questions financières au sein du Labour.
Ce second référendum poserait la question de savoir "si vous acceptez ou non l'accord ou si vous renvoyez les gens à la table des négociations pour arriver à un accord convenable", a-t-il précisé.
Mais "une élection constituerait le véritable vote populaire, a estimé John McDonnell sur ITV.
Des milliers de personnes favorables à l'organisation d'un "vote populaire" ont défilé dans les rues de Liverpool dimanche, estimant qu'"il n'est pas trop tard" pour renverser les résultats du référendum de juin 2016.
Plus favorable à des élections qu'à un second référendum, le leader du parti, Jeremy Corbyn, a cependant assuré qu'il respecterait le choix des militants. En effet, il a déclaré dimanche qu'il soutiendrait un second référendum sur le Brexit si le Parti travailliste, réuni en congrès à Liverpool, se prononçait en faveur d'une telle option alors que la pression s'accentue sur Theresa May après le refus ferme opposé par les Européens à son "plan de Chequers".
Eurosceptique opposé à l'adhésion de la Grande-Bretagne à la Communauté européenne en 1975, Corbyn a longtemps résisté aux appels en faveur d'un retour devant les électeurs britanniques pour trouver une solution au divorce compliqué entre Londres et Bruxelles.
Jeremy Corbyn entendait ménager la frange de son électorat qui avait soutenu le "Leave" lors du référendum de 2016 par lequel le Royaume-Uni a décidé de quitter le bloc communautaire.