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En repoussant les trois premiers penalties, il a brillé et donné confiance à son équipe au cours d'un épisode qui restera gravé dans la légende de la "génération dorée" du Chili.
Pendant les deux premiers matches de la compétition, c'est Johnny Herrera qui avait défendu les cages de la Roja, pendant que Bravo se rétablissait de sa blessure à un mollet contractée en fin de saison.
Fautif pour son retour sur le terrain contre l'Australie (match nul 1-1), il est finalement devenu le grand héros de son pays.
Mercredi, vers minuit à Kazan : le score est de 0-0 après 120 minutes de jeu entre le Chili et le Portugal de Cristiano Ronaldo, champion d'Europe en titre.
Avant les tirs au but, les joueurs chiliens sont rassemblés sur le terrain et le sélectionneur désigne les tireurs : "Attention, voici la liste: Vidal, Aranguiz, Sanchez, Ponce et Díaz", déclare Juan Antonio Pizzi.
Puis, accroupi au milieu de ses coéquipiers, Bravo s'impose et prend la parole. "Ecoutez les gars. On s'est battu, on a souffert, on a couru, on a tout donné. Ça n'a pas marché, c'est vrai. Maintenant tranquille, les gars... On a l'expérience et on a des couilles, il faut soutenir nos coéquipiers. Quoi qu'il arrive, on sortira la tête haute", dit-il.
Galvanisés, Arturo Vidal, Charles Aranguiz et Alexis Sanchez marquent pour le Chili, alors que Bravo repousse les tirs de Ricardo Quaresma, Joao Moutinho et Nani.
Elu meilleur joueur de match, Bravo a insisté sur l'importance de bien préparer les séances de tirs au but. "Pour moi, ce n'est pas une loterie, c'est beaucoup de travail, d'informations à analyser. Il faut étudier ses adversaires", a-t-il estimé.
Présent lors des deux dernières éditions de la Copa America remportées par le Chili contre l'Argentine de Leo Messi (2015 et 2016), le gardien de 34 ans s'est surpassé en Russie. De l'avis de ses coéquipiers, il s'est montré exemplaire dans son rôle de capitaine.
"Bravo nous a dit avant les penalties qu'il allait en arrêter deux ou trois. C'est extraordinaire que ton capitaine te donne cette confiance avant de commencer les tirs au but", a ainsi raconté Arturo Vidal.
Grâce à cette prestation, Bravo a effacé le goût amer laissé par sa saison ratée à Manchester City, sans doute la pire de sa carrière.
Après huit années à la Real Sociedad, où il était l'un des leaders de l'équipe, il avait été transféré au FC Barcelone à la suite de la Coupe du monde 2014. En concurrence avec Marc André Ter Stegen, il avait finalement rejoint Pep Guardiola à City à l'été 2016.
Mais son année s'est avérée très compliquée avec son club et Bravo est devenu la cible de toutes les critiques. En perte de confiance, il a commis plusieurs boulettes, chose rare pour un gardien qui s'était illustré jusque-là par sa régularité et sa solidité. Guardiola lui a ensuite préféré l'Argentin Willy Caballero.
Sa fin de saison avec les Citizens a en outre été pourrie par les blessures et les rumeurs de départ liées à l'arrivée pour 40 millions d'euros du jeune gardien brésilien Ederson (23 ans) en provenance du Benfica.
Puis vint l'éclaircie avec la sélection en équipe nationale et la confiance de Pizzi qui a mené au récital contre le Portugal. Après avoir remporté deux fois la Copa America, Claudio Bravo rêve maintenant d'ajouter à son palmarès la Coupe des Confédérations.
Programme
Dimanche
Match de classement
13h00 : Portugal-Mexique
Finale
19h00 : Chili-Allemagne