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Ce mouvement de protestation se poursuivra ce mois-ci. En effet, les techniciens vont à leur tour débrayer ce mercredi 11 avril, les ordonnateurs feront grève jeudi 19 du mois courant, tout en organisant une marche à Rabat, et enfin les médecins, les pharmaciens et les médecins dentistes observeront un débrayage jeudi 26 avril dans tous les établissements sanitaires, les CHU et l’Institut Pasteur, excepté les services de réanimation et les urgences.
Selon Karim Belmokadem, secrétaire général du Syndicat national de la santé publique affilié à la FDT et qui a appelé à ce mouvement de protestation, toutes les catégories travaillant dans le secteur expriment leur ras-le-bol contre le ministère de tutelle qui fait fi de leurs revendications depuis presque 7 ans.
«Il faut que l’opinion publique sache que notre cahier revendicatif est gelé depuis 7 ans», a-t-il tenu à préciser dans une déclaration à Libé. Et d’ajouter : «Après la nomination d’Anass Doukkali, nous avons tenu une réunion au cours de laquelle le nouveau ministre nous a affirmé qu’au mois d’avril il y aura une nouvelle stratégie concernant les ressources humaines. Mais au début de ce mois, nous avons constaté que rien n’a changé. Donc on était obligés de réagir et d’organiser ce mouvement de protestation».
S’agissant de la réaction du ministère de tutelle après le débrayage de vendredi dernier, Karim Belmokadem a affirmé : «Nous n’avons eu aucun feed-back».
A première vue, ce mouvement de protestation paraît catégoriel. Mais Karim Belmokadem s’inscrit en faux contre cette idée, en affirmant que «le SNSP est un syndicat unioniste qui regroupe toutes les catégories dans le secteur de la santé (infirmiers, techniciens, médecins, ingénieurs…). Nous estimons que le ministère de la Santé ne peut offrir un service public de qualité dans ce secteur sans améliorer les conditions de travail de toutes les catégories sanitaires».
Pour rappel, le SNSP a appelé le gouvernement et le ministère à «ouvrir un véritable dialogue social dans le secteur de la santé», à «satisfaire les revendications de toutes les catégories travaillant dans ce secteur sans exception et à mettre en application le reliquat de l’Accord du 5 juillet sans condition aucune», selon un communiqué de presse du SNSP.
Il y a lieu de souligner que ce mouvement de protestation coïncide avec le 40ème anniversaire de la création de ce syndicat qui «avait été le premier à organiser la première grève nationale dans le secteur de la santé les 10 et 11 avril 1979 et qui a été suivie par des arrestations, des poursuites judiciaires et des licenciements abusifs que le rapport de l’IER avait relayés», a précisé la même source.