Les clubs du Groupement national de football amateur ont exprimé sérieusement leur volonté d'organiser leur assemblée générale, et ce malgré le communiqué de destitution émanant de la Fédération de football et la désignation par l'équipe A2F d'une commission spéciale pour gérer le football amateur, longtemps marginalisé par cette même fédé.
Les opposants à cette destitution ont effectivement tenu leur assemblée à la date prévue en dépit des manœuvres de la fédé et du ministère de tutelle pour avorter cette initiative somme toute légitime, selon les amateurs. Ils prétendent exercer dans la légalité et selon les règlements en vigueur. Plusieurs promesses et tentatives de la fédé pour faire échouer l'assemblée générale des amateurs n'ont apparemment pas eu un grand écho. Sur 104 clubs, 65 ont assisté à cette assemblée et élu le président de la Ligue du Sahara qui a toujours eu des différends avec la fédé. Selon certaines sources proches des clubs qui n'ont pas participé à l'assemblée, la fédé a promis aux non-participants une subvention immédiate de 30 millions de centimes et autres avantages. La fédé a toujours retardé les subventions jusqu'à l'entame des matchs aller et se contentait de distribuer quelques équipements au début de l'année. Alors que les frais d'arbitrage ont toujours accusé un retard manifeste. Cependant, toutes ces promesses n'ont pas réussi à contrecarrer la tenue de l'Assemblée générale du Groupement des amateurs qui a décidé d'aller en justice pour avoir gain de cause. Et s'il le faut, selon certains adversaires endurcis, déposer le dossier devant la plus haute instance footballistique internationale en l'occurrence la FIFA. La polémique entre les deux parties tourne autour de l'explication du décret ministériel de 1995. Chacun en fait sa propre lecture. Cependant, il semble que la fédé qui nous a habitué à ce genre de bourde n'a pas opté pour les voies légales et surtout celle du dialogue et a arbitrairement pris la décision de la destitution du Groupement. Pire, l'équipe A2F sous l'influence de quelques anciens loups de la fédé, a choisi l'escalade. De sources fédérales et à l'instar de ce que la Fédération de football avait fait avec les dirigeants du foot féminin qui protestaient contre la mauvaise gestion de ce secteur, la fédé se prépare à sortir la carte de la peine capitale pour les protestataires. Elle va encore commettre un acte qui s'ajoutera à son bêtisier bien chargé en radiant à vie tous les présidents qui ont assisté à l'assemblée générale du GNFA au lieu d'ouvrir un dialogue avec ces derniers. Entre-temps, le nouveau président du GNFA a exprimé sa volonté et celle de tous les représentants des clubs de dialoguer avec le président afin de trouver une solution qui préserverait l'intérêt des deux parties et du football national. Espérons que le président de la fameuse fédé sera plus raisonnable et qu'il ne se laisse pas entraîné dans une escalade tant souhaitée par les derniers faucons de la Fédération de football.
Les opposants à cette destitution ont effectivement tenu leur assemblée à la date prévue en dépit des manœuvres de la fédé et du ministère de tutelle pour avorter cette initiative somme toute légitime, selon les amateurs. Ils prétendent exercer dans la légalité et selon les règlements en vigueur. Plusieurs promesses et tentatives de la fédé pour faire échouer l'assemblée générale des amateurs n'ont apparemment pas eu un grand écho. Sur 104 clubs, 65 ont assisté à cette assemblée et élu le président de la Ligue du Sahara qui a toujours eu des différends avec la fédé. Selon certaines sources proches des clubs qui n'ont pas participé à l'assemblée, la fédé a promis aux non-participants une subvention immédiate de 30 millions de centimes et autres avantages. La fédé a toujours retardé les subventions jusqu'à l'entame des matchs aller et se contentait de distribuer quelques équipements au début de l'année. Alors que les frais d'arbitrage ont toujours accusé un retard manifeste. Cependant, toutes ces promesses n'ont pas réussi à contrecarrer la tenue de l'Assemblée générale du Groupement des amateurs qui a décidé d'aller en justice pour avoir gain de cause. Et s'il le faut, selon certains adversaires endurcis, déposer le dossier devant la plus haute instance footballistique internationale en l'occurrence la FIFA. La polémique entre les deux parties tourne autour de l'explication du décret ministériel de 1995. Chacun en fait sa propre lecture. Cependant, il semble que la fédé qui nous a habitué à ce genre de bourde n'a pas opté pour les voies légales et surtout celle du dialogue et a arbitrairement pris la décision de la destitution du Groupement. Pire, l'équipe A2F sous l'influence de quelques anciens loups de la fédé, a choisi l'escalade. De sources fédérales et à l'instar de ce que la Fédération de football avait fait avec les dirigeants du foot féminin qui protestaient contre la mauvaise gestion de ce secteur, la fédé se prépare à sortir la carte de la peine capitale pour les protestataires. Elle va encore commettre un acte qui s'ajoutera à son bêtisier bien chargé en radiant à vie tous les présidents qui ont assisté à l'assemblée générale du GNFA au lieu d'ouvrir un dialogue avec ces derniers. Entre-temps, le nouveau président du GNFA a exprimé sa volonté et celle de tous les représentants des clubs de dialoguer avec le président afin de trouver une solution qui préserverait l'intérêt des deux parties et du football national. Espérons que le président de la fameuse fédé sera plus raisonnable et qu'il ne se laisse pas entraîné dans une escalade tant souhaitée par les derniers faucons de la Fédération de football.
Remue-ménage au Raja
