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Bras de fer à propos des indicateurs économiques nationauxL’Argentier du Royaume avance des prévisions et des statistiques trop optimistesSamedi 25 Janvier 2014
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A chaque publication des indicateurs économiques, c’est presque le même scénario : ministères et organismes se livrent une bataille des chiffres autour des différents indicateurs économiques. Alors que les pronostics des prévisionnistes, à savoir le Haut-commissariat au plan et Bank Al-Maghrib, prévoient une croissance qui sera au plus optimiste des scénarios au-dessous de 3,6%( BAM), le ministère table, à l’en croire, sur une croissance plus élevée que celle prévue par l’ensemble de ces organismes. En effet, à moins de 24 heures de la présentation du budget prévisionnel 2014 faite par le HCP, jeudi, le ministère a rendu public un communiqué dans lequel il réfute les chiffres publiés auparavant par ces spécialistes en la matière. En effet, le département de M. Boussaid a revu à la baisse le taux de croissance qu’il avait avancé lors de la présentation de la loi de Finances, à savoir 4,2%, mais reste tout de même supérieur de 1,4% de croissance comparativement à la prévision de 2,4% annoncée par le HCP. Le plus étonnant, c’est que les protagonistes partent sur la base «d’une année agricole moyenne » (70 millions de quintaux de céréales), pour élaborer leurs prévisions. Outre la croissance, il y a plusieurs autres points de divergence, notamment le chômage et la dette. En ce qui concerne cet indicateur, l’argentier du Royaume estime que le maintien de son taux de croissance «permettra de stabiliser celui du chômage à son niveau actuel, autour de 9%», au moment où le HCP prévoit que le taux de chômage attendu serait déjà de l’ordre de 9,1 % au niveau national en 2013, contre 8,2 % en 2012 et s’établirait à 9,8% en 2014. Le HCP argue son pronostic par le fait que compte tenu d’une croissance nationale de 2,4 % en volume, la création d’emploi ne dépasserait guère les 60.000 postes, contre 84000 en 2013. S’agissant des finances publiques, du côté du ministère, on estime que les résultats provisoires de l’exécution de la loi de Finances 2013 font ressortir un niveau de déficit équivalent à 5,4% du PIB, contre 7,3% un an auparavant. Cela s’explique, selon ledit ministère, par la baisse des dépenses ordinaires de 3,1%, suite notamment à l’allègement des charges de compensation. Ceci dit, compte tenu d’un solde ordinaire qui s’est amélioré d’environ 9,6 MMDH passant de près de -14 MMDH à fin 2012 à -4,4 MMDH à fin 2013, l’encours de la dette du Trésor ressort en augmentation à 62,5% du PIB, contre 59,6% à fin 2012. Des chiffres qui vont à l’encontre de ce qui a été avancé un jour auparavant par le HCP. Ce dernier a précisé que la dette publique passerait d’un ratio de 77,4% du PIB en 2013 à 83,7% en 2014 contre 71,2% en 2012 tout en soulignant que celle du trésor passerait de 63,5% du PIB en 2013 à 67,5% en 2014. Ce qui veut dire que l’écart entre les deux protagonistes concernant la dette du contribuable marocain est d’un point. Cela s’avère grave quand on sait que dans des pays avancés des polémiques voire des crises politiques se déclenchent autour de 0,1% de croissance en moins ou plus. Au Maroc, le manque de précision peut porter sur des points de croissance. Comment trancher donc ? Les médias ou le citoyen lambda n’ont qu’à opter pour des avis qui donnent raison aux différents organismes (HCP, BAM et CMC) dont les divergences ne dépassent pas des intervalles entre 0,1 et 0,3%. C’est le cas d’ailleurs de la croissance prévisionnelle de BAM estimant qu’elle oscillerait entre 2,5 et 3,6%, alors que le CMC la fixe à 2,7% et que le HCP la pronostique à 2,4%. Mohammed Taleb
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